Kouilou : des initiatives pour appuyer l’élevage des abeilles à Mvouti

Le geste fait suite à une promesse faite en avril dernier par le ministre de l’Économie forestière et du développement durable, Henri Djombo. S’expliquant sur l’importance de l’élevage des abeilles pour la production du miel, Georges Mapola, directeur du centre de valorisation des produits forestiers non ligneux (CVPFNL) a rappelé que la richesse de la forêt ne se limite pas seulement au bois car la forêt regorge une grande diversité biologique composée de feuilles, de racines, d’écorces, de champignons, du miel et de divers fruits sauvages utilisés parfois comme aliments ou médicaments pour se soigner.

« Les abeilles participent au maintien de la diversité biologique par le biais de la pollinisation. L’apiculture est une activité génératrice de revenus qui contribue à la réduction de la pauvreté. Actuellement le prix d’un litre de miel varie entre 5000 et 8000 francs CFA. Une  ruche d’abeilles peut produire plus de 20 litres de miel par année soit une production annuelle estimée à plus de 500 litres pour 25 ruches. En effet l’économie verte fait partie des secteurs identifiés par le gouvernement de la République pour la diversification de l’économie nationale en dehors du pétrole et de la redynamisation du tissu entrepreneurial de l’émergence du Congo prévue à l’horizon 2025 » a-t-il déclaré. Interrogé après la réception des ruches, Armel Parfait Ibouanga a remercié le ministre Henri Djombo qui a tenu à sa promesse. Il a aussi manifesté le vœu de voir les jeunes de Mvouti se joindre à lui dans l’élevage des abeilles en vue de permettre une production plus quantitative et plus suffisante du miel à Mvouti. 

Soulignons que le CVPFNL est une structure de l’État sous tutelle du ministère de l’Économie forestière. Il est créé conformément au décret n°2013-228 du 7 juin 2013 portant création, attributions et organisation du centre de valorisation des produits forestiers non ligneux. Son objectif est de réaliser les programmes relatifs à la bonne gestion des produits forestiers non ligneux (PFNL), promouvoir et développer les pratiques culturales basées sur la valorisation des PFNL, renforcer les capacités des opérateurs économiques notamment les communautés rurales et les peuples autochtones impliqués dans les activités de production et promotion des PFNL, créer et gérer une banque de données sur les PFNL.