Congo-Gabon : l' interconnexion en fibre optique vivement souhaitée

Le ministre des Postes et télécommunications, Thierry Moungalla, l’a rappelé ce 16 octobre aux membres du comité de pilotage du projet CAB qui tient sa réuion durant deux jours, à Brazzaville.

Il a insisté sur la nécessité de mobiliser suffisamment d’argent pour son aboutissement. Ainsi, le CAB devrait prouver aux gestionnaires de crédits et aux parlementaires que le projet vit et connait une évolution normale.

En effet, au regard des résultats, deux ans après la mise en exécution des prévisions d’assistance technique, préalable à la construction d’infrastructures, le ministre des Postes et télécommunications avait demandé que 2014 soit l’année de la réalisation dudit projet.

Ainsi, l’unité de coordination du projet durant toute une année a focalisé ses actions sur cet objectif. Il ressort de la présentation de son rapport d’activité que des résultats encourageants sont enregistrés. Cependant, les problèmes qui demeurent portent sur les grands défis à relever par les technologies de l’information et de la communication.

Il s’agit notamment de construire les liens inter-régionaux de la fibre optique et introduire un contexte favorable permettant d’envisager un développement concurrentiel du très haut débit.

Dans son bilan, le CAB souligne que la concurrence constituera l’une des principales incitations à l’investissement dans les années à venir. Le projet a jusqu’ici réussi l’organisation du système d’information et le lancement de la production d’indicateurs clés prioritaires sur le marché des techniques de l’information.

Bien que la mise en œuvre de la grande majorité des engagements soit effective, les efforts doivent se poursuivre pour la concrétisation de l’interconnexion sous-régionale. Un nouveau plan 2015 devrait être proposé et centré sur des axes essentiels que sont la construction du réseau entre le Congo et le Gabon, la préparation de la deuxième phase du projet et le financement additionnel.

« Le projet CAB est un laboratoire pour introduire le pays dans la modernité numérique, pour le bonheur des populations. », a resumé le ministre Thierry Moungalla, incitant le comité de pilotage à approfondir la reflexion sur l’économie numérique.