Sports de combats : le Kick Boxing congolais veut se mettre en valeur

 Le coach manager assure que  les compétiteurs sont prêts.  Mais ils n’attendent que le soutien de la Fécoka-Ama  pour le confirmer sur le ring. « Nous venons pour innover et redorer le blason des sports de combats et art martial du Congo. Nous constatons un délaissement du Kick boxing dans notre pays  par la Fédération congolaise de karaté  et arts martiaux affinitaires qui est l’institution qui nous héberge. La décision d’organiser sur le plan administratif et financier  lui revient », a expliqué Césaire Alfred Nzobo, ajoutant  que c’est depuis le mois de  juillet  que la structure attend le financement. La longue attente a occasionné le report de la compétition au mois de décembre, tout en appuyant que,  le Kick boxing  a besoin d’assistance beaucoup plus  financière pour maintenir son éclosion.

Selon le nouveau programme, la première  compétition de Full contact  se déroulera au stade Eboué.  Huit combattants se  disputeront la place du meilleur dans la catégorie  spéciale déterminée allant de moins de 75 à plus de 65 kilos. Quatre quarts de finale sont programmés opposant chacun un combattant des deux pays. Les vainqueurs disputeront  deux demi-finales avant un super fight, un combat  hors compétition en Kick Boxing K-1, opposant deux enfants minimes de moins  de 50 kg, permettra la récupération des  combattants qualifiés pour la finale. Cette ultime étape déterminera le champion des deux Congo.

« Tenant compte du niveau des combattants que nous avons, nous ne pouvons plus traîner sur des aspects de démonstrations, car cela nous fait ralentir. Nous avons  déjà dans notre pays, un professionnel dans le lot des compétiteurs au nom de Gaimard Malong Issay. Voilà pourquoi, la meilleure façon de nous exprimer, est d’aller en compétition au lieu des fantaisies démonstratives », a expliqué Césaire Alfred Nzobo, coach manager du Kick Boxing du Congo-Brazzaville.

Selon lui,  la discipline  ne cesse de faire les prouesses sur le plan international, s’appuyant notamment sur le championnat du monde amateur que ses compétiteurs ont participé en juillet 2013 à Libreville au Gabon. Pour avoir réalisé une bonne prestation dans cette compétition, explique Césaire Alfred Nzobo, la Wako-pro avait proposé à l’association des tentatives de monter en catégorie A du niveau professionnel. La proposition a été faite au compétiteur ayant progressé de livrer un premier combat pro de cinq round de deux minutes. Ce qui lui a permis de changer de statut. Pour l'association,  la participation régulière à des compétitions de haut niveau  lui fera progresser. « Mon objectif est de ramener la ceinture inter continentale au Congo-Brazzaville dans l’une des catégories et de faire connaître notre pays aussi talentueux sur le plan international » a précisé le coach manager.