Partenariat : la BAD et les États-Unis renforcent leur collaborationMercredi 13 Août 2014 - 17:58 L'union vise à valoriser les technologies hors réseau et mini-réseaux, appuyer le développement de la géothermie et renforcer, entre autres, le commerce régional de l’électricité entre les pays africains. Au cours du sommet États-Unis/Afrique, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, a réaffirmé le renforcement du partenariat entre les États-Unis et son institution bancaire. Annoncé en juillet 2013, l’appui de la BAD qui s’élève à 3 milliards de dollars américains consiste à faire avancer l’initiative Power Africa sur une période de cinq ans. Au cours de l’année 2013, les interventions de la BAD dans les pays ciblés par l’initiative se sont élevées à plus de 600 millions de dollars américains. Il s’agit de l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Liberia, le Nigeria et la Tanzanie. En effet, la BAD prévoit, au cours de l’année à venir, d’engager environ un milliard de dollars pour appuyer des projets d’énergie dans les six pays cibles de l’initiative Power Africa, rapporte un communiqué de la banque . Une fois mises en œuvre, ces opérations contribueraient pour 5 à 10 % de l’objectif fixé par Power Africa au développement de 10000 MW de nouvelle production d’électricité en Afrique subsaharienne. Accompagner des réformes essentielles Le groupe de la BAD, y compris le guichet des prêts concessionnels, le Fonds africain de développement (FAD) auquel contribuent les États-Unis, travaille directement avec les gouvernements et les investisseurs privés pour accompagner les réformes essentielles pour attirer les financements publics et privés. Dans le secteur de l’énergie en Afrique, les engagements de la BAD s’élèvent actuellement à 12 milliards de dollars et devraient augmenter de 2 milliards en 2015. Cette banque, souligne ce communiqué, appuie les larges réformes du secteur de l’électricité et fournit une assistance technique, des financements et des garanties pour les projets de génération, de transmission et de distribution de l’électricité en Afrique. Sur la liste des activités conjointes menées dans le cadre de ce partenariat pilier figurent le lancement, en mars 2014, du Fonds africain des énergies renouvelables (FAER) permettant d’investir de manière significative dans les pays cibles de Power Africa ; les services de conseil au gouvernement d’Éthiopie concernant les négociations de l’accord d’achat d’électricité dans le cadre du projet de géothermie de Corbetti ; l’assistance au gouvernement du Ghana pour la préparation du programme d’action pour l’initiative Énergie durable pour tous (SE4ALL). Ce programme a permis aussi l’accompagnement sur le programme de privatisation du secteur de l’électricité au Nigeria à travers le financement, des garanties de risques et le renforcement des capacités ; le soutien au gouvernement de Tanzanie pour la mise en œuvre des réformes de son secteur de l’électricité et le développement des énergies renouvelables à travers des partenariats public-privé. Au Liberia, la collaboration avec les États-Unis et d’autres partenaires dans le cadre du programme de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables (SREP) qui met l’accent sur les mini-réseaux et les services autonomes d’énergies renouvelables. Gypsie Oïssa Tambwe |