Voies navigables : le ministère inscrit son action dans la duréeVendredi 13 Juin 2014 - 19:18 Le ministère chargé des voies navigables et de l’économie fluviale a décidé de rompre avec la gestion au quotidien au profit d’une stratégie nationale guidant son action, avec en corollaire, l’élaboration d’un plan directeur pour le développement du secteur Le département bénéficiera de l’appui technique du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), réputé pour ses compétences en la matière. À cet effet, Gilbert Mokoki a signé, le 13 juin à Brazzaville, conjointement avec le représentant résidant du Pnud, Antony Ohemeng Boamah, le plan annuel de travail (PTA) du ministère. L’économie fluviale étant appelée à jouer un rôle important dans les années à venir, ce document fixe trois axes prioritaires : la stratégie nationale et l’élaboration d’un plan directeur pour le développement des voies navigables ; la formation des cadres du ministère à la gestion axée sur les résultats ; et l’appui à la maîtrise de l’utilisation des outils modernes de gestion administrative par le personnel du département. « C’est un soulagement, car ce ministère ainsi que son concept sont nouveaux ; il faut le cerner correctement. Il faut rompre avec la gestion au quotidien, il faut avoir des perspectives. C’est une bonne initiative, surtout avec l’appui technique d’un organisme comme le Pnud. C’est un grand ballon d’oxygène, quand on veut aborder une grande question de développement comme celle-là », a expliqué Gilbert Mokoki. Ainsi, le Pnud apportera au ministère des outils de travail pour l’élaboration du plan directeur, lui permettant de répondre aux attentes. Il mettra aussi à sa disposition des experts en la matière et se consacrera aussi à la formation des cadres et agents de l’entité. L’économie fluviale, un secteur porteur Actuellement, les perspectives du développement fluvial, notamment dans le nord du Congo, offrent de nouvelles opportunités de création d’emplois verts. « Nous sommes plus que convaincus de la nécessité de favoriser le transport fluvial, qui, par son impact, répond à plusieurs enjeux d’intérêt régional, tels que le développement économique, l’aménagement du territoire, la mobilité des équipements, des biens et des personnes. L’intensification des interventions novatrices dans ce secteur permettra à terme au Congo de consolider sa position et son rôle de pays de transit », a précisé, optimiste, Antony Ohemeng Boamah. Pour mémoire, c’est en septembre 2013 que le ministère a introduit sa requête auprès du représentant-résident du Pnud au Congo, après avoir été jugé structure compétente en la matière. Nancy France Loutoumba Légendes et crédits photo :La signature du PTA (© Adiac). |