Parlement : les députés congolais sensibilisés aux énergies renouvelables

Organisé par le ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique en partenariat avec le Programme des Nations  unies pour le développement (Pnud) au Congo,  cet atelier national sur les énergies renouvelables  se fixe comme objectif non seulement de doter les députés de connaissances techniques sur les énergies renouvelables mais aussi de donner l’occasion à ces derniers  d’échanger des idées et des expériences sur cette problématique afin de mieux structurer leurs débats pour des actions futurs dans ce domaine.

Pour les organisateurs, cet atelier se justifie par le fait que les députés ont besoin du maximum d’informations pour lancer des initiatives à l’Assemblée nationale, y compris les outils nécessaires pour défendre le financement public des projets sur les énergies renouvelables. À cet effet, quatre thèmes seront abordés au cours de cette  réunion par des experts en la matière venus du Sénégal, de RDC et du Congo Brazzaville. Il s’agit de « Énergies renouvelables, défis et opportunités », « Technologies sur les énergies renouvelables », « Situation des énergies renouvelables au Congo » et enfin, « Politiques de promotion des énergies renouvelables ». Ces échanges d’expériences porteront aussi  sur la présentation de l’expérience de l’énergie en RDC et sur la présentation du rapport du projet sur les foyers améliorés et la compensation du carbone. Ces expériences permettront sans nul doute aux parlementaires d’identifier les priorités d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables.

Prenant la parole  à cette occasion, le représentant du Pnud a fait savoir que l’avenir de l’énergie renouvelable se jouait en Afrique, parce qu’elle est dotée d’importantes ressources en énergies renouvelables et beaucoup d’entre elles ont été diffusées avec des taux de réussites variables. L’énergie et l’eau, a-t-il poursuivi, sont deux éléments indispensables à la vie et représentent aujourd’hui un enjeu majeur de développement au niveau planétaire. Le développement énergétique durable est aujourd’hui une nécessité sur tous les continents, plus particulièrement en Afrique puisqu’il engendrera  à la fois essor économique, sécurité et indépendance énergétiques.

Pour sa part, ouvrant  les travaux de cet atelier, le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Sylvestre Ossiala, a invité les parlementaires congolais à saisir cette opportunité  afin d’échanger avec les hautes intelligences du système des Nations unies les connaissances et les savoirs sur la problématique des énergies renouvelables pour que demain ces derniers puissent légiférer davantage en connaissance de cause. « Je voudrais vous exhorter à être très attentifs aux différents messages qui vous seront délivrés au cours de cet atelier par les experts afin d’en tirer meilleur profit pour le bien-être des populations », a-t-il conclu.

Pour rappel, la République du Congo dispose d’un fort potentiel de production hydroélectrique estimé à environ 14 000 MW recensés. Mais celui-ci est encore insuffisamment exploité (à peine 194 MW), ce qui fait que le pays est encore faiblement desservi en énergie électrique.