Vingt-septième session extraordinaire du Sénat : André Obami-Itou appelle les sénateurs à faire preuve d’abnégation

 Après la clôture de la trente-cinquième session ordinaire, session au cours de laquelle les sénateurs se sont  penchés sur vingt-six affaires, dont onze ont été examinées et adoptées, André Obami-Itou a aussitôt procédé à l’ouverture de la vingt-septième, dite session extraordinaire.

Au cours de celle-ci, les sénateurs auront à se pencher sur dix-huit affaires, parmi lesquelles le projet de loi portant orientation et programmation de la force publique, celui portant approbation du contrat de partage de production Loango II signé le 30 janvier 2014 entre la république du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC)  et les sociétés ENI-Congo SA et Total E£P Congo ainsi que d’autres.

Clôturant la trente-cinquième session, le président du Sénat a tout d’abord rappelé aux sénateurs que cette session s’achevait dans un contexte international  dominé par des tensions et crises persistantes, citant le cas de la Syrie, du Soudan du Sud, de la République Ccentrafricaine voisine et de l’Ukraine.

Il a cependant salué la tenue du  quatrième sommet Europe-Afrique tenu à Bruxelles en Belgique les 2 et 3 avril, qui a été axé sur les questions de sécurité, d’immigration, de gouvernance et de développement. « Ce sommet renforcera une franche coopération entre l’Afrique et l’Europe », a-t-il souligné.

Au plan national, André Obami-Itou est revenu une fois encore sur l’échéance politique majeure de cette année, à savoir l’organisation des élections locales et sénatoriales. « Nous exhortons les acteurs politiques et ceux de la société civile impliqués dans ce processus à travailler dans la sérénité et la compréhension mutuelle pour le plus grand bien de notre pays », a-t-il déclaré.

Il n’a pas non plus manqué d’évoquer la tenue du 4 au 7 mars à Impfondo, dans le département de la Likouala, du forum international sur les populations autochtones sous le patronage du chef de l’État, forum au cours duquel le gouvernement congolais a procédé au transfert de la gestion du siège du Fipac à la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, sans oublier le séminaire-atelier auquel les sénateurs de la commission économie et finances ont pris part dans le cadre du  renforcement leurs capacités.