Élections locales : la fédération du PCT- Pool se prépare

À la faveur de la deuxième session ordinaire de la fédération du Parti congolais du travail (PCT) du département du Pool, tenue  les 19 et 20 avril à Kinkala, le président de cette instance dirigeante, Jean-Pierre Manoukou-Kouba, a appelé les cadres et militants à se mobiliser pour que le parti gagne de nombreux sièges au prochain scrutin local.

« La compétition politique que nous allons affronter bientôt lors des prochaines élections locales doit être la seule bataille à laquelle nous devrions nous préparer totalement et sans faille. Pour cette raison, notre parti a décidé d’accompagner toutes les structures intermédiaires et de base afin qu’elles soient prêtes pour le combat », a-t-il déclaré.    

Par ailleurs, le PCT-Pool, a dit Jean-Pierre Manoukou-Kouba, tout comme les autres  fédérations, devra relever ce défi. Il a, en outre, rappelé à l’assistance les propos du secrétaire général, Pierre Ngolo, lorsqu’il appelait les conseils fédéraux à avoir à cœur l’immensité et la complexité de leurs tâches dans un univers de compétition accrue.

Auparavant, le président du PCT-Pool avait rappelé les différentes activités entreprises par sa fédération au cours de l’année 2013. Entre autres, la participation aux congrès constitutifs des deux organisations affiliées au PCT, la Force montante congolaise et l’Organisation des femmes du Congo ; l’organisation d’un séminaire d’imprégnation stratégique consécutif au recensement administratif spécial ; la participation aux sessions ordinaires et extraordinaire du comité central ainsi qu’au lancement des travaux du complexe sportif de Kintelé, dans le district d’Ignié, par le président de la République.

Il a reconnu que le travail qui reste à faire demeurait abondant. « Sans esprit de triomphalisme, nous disons que le travail qui reste à faire est encore devant nous. Nous avons eu également à observer des insuffisances et des manquements ici et là. Ils méritent d’être corrigés », a-t-il ajouté.

Abordant le point sur la révision ou la modification de la Constitution du 20 janvier 2002, il a choisi de reprendre les propos du secrétaire général sur le sujet qui disaient que « cette question n’était pas tabou et que le PCT en tant que parti organisé prendrait toutes responsabilités et, le moment venu, sa part dans le débat qui s’annonce ».