Zone économique de Pointe-Noire : le Congo et la Chine effectuent les derniers réglages du projetMardi 2 Mai 2017 - 19:15 Le ministre des Zones économiques spéciales (ZES), Alain Akouala Atipault a échangé le 2 mai à Brazzaville avec l’ambassadeur de Chine au Congo, Xia Huang. Ils ont évoqué les prochaines étapes du projet de la zone économique spéciale de Pointe-Noire, après l’adoption par les deux chambres du Parlement de la loi sur les ZES au Congo. «Il est temps pour nous de voir le calendrier, les étapes à suivre les mois à venir. Je crois que nous allons continuer ensemble malgré les échéances électorales qui auront lieu ici prochainement à faire avancer les choses et tenir les délais», a indiqué le diplomate chinois au sortir de l’audience. Xia Huang a également souligné la nécessité d’une étroite collaboration entre les deux parties pour la concrétisation du projet de la zone économique de Pointe-Noire. « Avant la fin de l’année, d’autres missions chinoises vont arriver au Congo. Nous allons travailler effectivement sur le terrain de la Zone économique spéciale de Pointe-Noire», a-t-il dit. Intervenant à son tour, le ministre Alain Akouala Atipault a signifié que l’adoption par le Parlement de la loi portant sur les Zones économiques spéciales était un déclencheur pour l’ensemble des quatre ZES que le gouvernement entend ériger dans le pays, notamment Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso. S’agissant de la zone économique spéciale de Pointe-Noire, il a déclaré : «Prochaine étape, c’est aussi en fin mai, nous allons recevoir toutes les conclusions des études de faisabilité faites par la partie chinoise. C’est-à-dire, le plan d’aménagement, le schéma conceptuel des industries qui vont être installées à Pointe-Noire, puis voir concrètement quand les travaux pourront commencer». Dans les tout prochains jours, une vingtaine de jeunes congolais iront en formation à la zone économique de Suzhou en Chine. Le projet de la zone économique spéciale de Pointe-Noire apportera une forte valeur ajoutée à l’économie congolaise qui demeure jusque-là tributaire des ressources du secteur pétrolier. Il produira selon le gouvernement congolais quelque 100.000 emplois directs et indirects. Christian Brice Elion Légendes et crédits photo :Le ministre Alain Akouala Atipault échangeant avec l'ambassadeur de Chine au Congo Notification:Non |