Vie des partis : les femmes de l’Upads participent pleinement à la lutte politique

Lundi 2 Juin 2014 - 17:54

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Les femmes de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), par la voix de Mélanie Mouelé, ont pris l’engagement d’apporter leur contribution à la lutte politique, aux côtés des hommes

Elles ont fait entendre leurs voix le 1er juin à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville, à l’occasion d’une assemblée générale. Au cours de ces retrouvailles, les participantes ont abordé les questions liées à l’actualité politique nationale, à savoir : le débat sur le changement de la Constitution ; le recensement administratif spécial ; la réforme de la Commission nationale d’organisation des élections (Conel) et du comité de suivi ; la révision de la loi électorale ; le plafonnement du financement des campagnes électorales et le relèvement du financement des partis politiques.

À propos du changement de la Constitution, les femmes de l’Upads ont rappelé que la Constitution du 20 janvier 2002 a permis d’instaurer un climat de paix et de stabilité, favorable à la réalisation de plusieurs projets socio-économiques au Congo, dans un contexte économique et financier plus que propice. En témoigne, ont-elles expliqué, la réalisation d’importantes infrastructures routières, aéroportuaires et mobilières à Brazzaville et dans l’hinterland. En tout cas, ont-elles insisté, aucune disposition constitutionnelle n’a entravé jusque-là le processus de modernisation du Congo. Au regard de ce qui précède, les femmes de l’Upads ont estimé que rien ne justifiait actuellement le changement de la Constitution du 20 janvier 2002.

En ce qui concerne les autres problèmes énumérés ci-dessus, les femmes de l’Upads s’alignent derrière la position officielle du parti. Elles ont lancé par ailleurs un appel au réveil politique des femmes qui hésitent encore à rejoindre les rangs du parti ou à s’engager résolument dans le combat pour l’émergence de leur organisation politique. Aux femmes irrésolues, elles ont rappelé qu’elles ne jouiront pleinement de leurs droits consacrés par le principe de parité, qu’au fruit de leur activisme aux côtés des hommes. « C’est ensemble que nous devons lutter pour faire bouger les lignes dans un environnement politique qui se structure », ont-elles martelé.

Pour sa part, le premier secrétaire de l’Upads, Pascal Tsaty Mabiala, a avoué avoir pris acte des déclarations faites par les femmes de son parti et de l’engagement qu’elles ont pris d’œuvrer aux côtés des hommes pour faire triompher les idéaux de paix, de liberté et de démocratie au Congo. Il a indiqué que l’année en cours était une année de la montée en puissance des femmes de l’Upads.

Le premier secrétaire a saisi cette occasion pour annoncer la tenue, le 8 juin prochain, de l’assemblée générale des jeunes de l’Upads. Abordant les points sur les sujets politiques qui polarisent l’actualité nationale, il a souhaité que toutes les recommandations faites à Dolisie soient appliquées dans les moindres détails. Il a réitéré le souhait de l’Upads relatif à la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante. À propos du changement de la Constitution, Pascal Tsaty Mabiala a pensé que ce débat était inopportun pour l’heure.

 

 

Roger Ngombé