Vie des partis : le PCT fustige l’exploitation politicienne de la condamnation de Jean-Marie Michel MokokoMercredi 16 Mai 2018 - 19:00 Dans une déclaration publiée le 16 mai, le secrétariat permanent du bureau politique du comité central du parti au pouvoir a exprimé son indignation face à l'interprétation par certains hommes politiques de la peine de vingt ans de prison infligée à l'ancien chef d'état major de l'armée congolaise, alors qu’il s’agit d’une affaire judiciaire. Réuni sous l’autorité de son secrétaire général, Pierre Ngolo, le secrétariat permanent du bureau politique du Parti congolais du travail (PCT) s’est dit stupéfait et profondément attristé de voir une affaire à caractère judiciaire, qui relève d’un pouvoir indépendant et souverain, prendre une tournure politique, amplifiée par certains hommes politiques. « Le secrétariat permanent du PCT a marqué son étonnement et exprimé son indignation devant l’exploitation politicienne du procès du général Jean-Marie Michel Mokoko, une affaire judiciaire que les uns et les autres devraient apprécier en s’imposant l’effort de reconnaître les pouvoirs dévolus à la justice, un pouvoir jouissant dans un espace démocratique », relève cette déclaration rendue publique par le porte-parole du PCT, Serge Michel Odzocki. Se disant respectueux du principe de séparation des pouvoirs, le PCT a appelé l’ensemble de la classe politique et la société civile congolaises à reconnaître les prérogatives dévolues à la justice. Abordant la question sur la pacification du département du Pool, le secrétariat permanent du PCT a salué l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités, signé le 23 décembre 2017 à Kinkala, entre le gouvernement et les partisans du pasteur Ntoumi, lequel a permis la pacification de cette zone. Il en a profité pour solliciter l’implication de toutes les forces vives de la nation afin que cette paix retrouvée soit pérennisée à jamais. Appréciant les négociations en cours avec le Fonds monétaire international, le secrétariat du PCT salue les efforts consentis par le gouvernement. Il met en garde, cependant, tous ceux qui, par des déclarations incendiaires, veulent saper l’aboutissement heureux de ces pourparlers. Rebondissant en dernier ressort sur la lutte contre les antivaleurs, le PCT a réitéré sa détermination d’accompagner le chef de l’Etat afin de mettre un terme à ce fléau grandissant. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :Serge Michel Odzoki, porte parole du PCT/Photo Adiac Notification:Non |