Vie des partis : la jeunesse de l’Upads prépare son congrès constitutif

Une année après la tenue du congrès unitaire extraordinaire de l’Upads, cette formation politique entend mettre à contribution la jeunesse dans la gestion quotidienne du parti afin de baliser, selon elle, la voie du succès dont le retour au pouvoir par les urnes est vivement attendu par les Congolais. « La jeunesse doit donc désormais s’engager résolument, sans réserve et avec courage dans ce combat pour éclairer son devenir, vraisemblablement plombé par les incertitudes néfastes des lendemains générés par le Parti congolais du travail aux élans totalitaires avérés, voire monarchiques, a déclaré le secrétaire national chargé du monde juvénile et de la jeunesse du parti, Jean-Patrick-Émery Kihoussa. Sans une jeunesse organisée, responsable, engagée et mobilisée, l’Upads ne saurait parvenir à ses aspirations légitimes. Ainsi, vous êtes conscients des missions qui vous sont assignées afin d’atteindre notre point culminant qui n’est autre que la création de l’organisation politique de la jeunesse de l’Upads à la suite de son congrès constitutif prévu à la fin de cette année. »

Ainsi a-t-il a été mis en place des commissaires nationaux, départementaux et fédéraux. Et également de sections et sous-sections, y compris les membres de la cellule d’évaluation de la jeunesse et de la cellule chargée des questions spécifiques de la jeune fille de l’Upads. Ces dirigeants auront pour mission de préparer la tenue prochaine de ces assises. « La vie politique de la jeunesse du parti se déroule à l’intérieur des organes prévus à cet effet. Tout débat en notre sein doit être libre et démocratique et ne doit pas être la cause d’une quelconque compromission. Notre souci est de redonner espoir à nos amis jeunes désemparés par le chômage, contraints à la précarité et réduits à l'état de bétail électoral », a indiqué le secrétaire national chargé de la jeunesse du parti.

Et d’exhorter à la discipline, car, a-t-il dit, la jeunesse devra rompre avec la culture de l’intox, de la division, des complots, du tribalisme et des conspirations, et devenir des militants à l’éthique politique irréprochable.

Un non massif au changement de la Constitution

« En 54 ans d’indépendance, notre pays a connu treize constitutions qui ont donné naissance à plusieurs types de régimes politiques. La référence à l’occultisme et aux discours sarcastiques des vrais faux sages qui ne sont en réalité que des usurpateurs de nos nobles traditions et coutumes, usant de stratagèmes pour assouvir leurs besoins personnels, n’honore pas la jeunesse et par-delà, le peuple congolais », ont déclaré les jeunes avant de demander au président de la République de ne point écouter ces discours sournois.

Pour cette jeunesse, la mauvaise qualité de l’éducation, le chômage, le manque d’accès à l’eau potable et à l’électricité, la redistribution inéquitable du revenu national, la gestion monarchique et clanique de l’État ne sont pas imputables à la Constitution du 20 janvier 2002.

Ces jeunes ont, par ailleurs, fustigé les réticences et les obstructions que révèle le pouvoir actuel à mettre en œuvre les conclusions de la concertation politique de Dolisie, ainsi que le refus du Parti congolais du travail et de ses alliés d’examiner au cas par cas les résultats du recensement administratif spécial avant leur publication et de reprendre ledit recensement dans les localités.

Notons que cette cérémonie d’intronisation s’est déroulée en présence du premier secrétaire de cette formation politique, Pascal Tsaty-Mabiala.