Vie des partis : la DDC réagit au message du chef de l’ÉtatSamedi 4 Janvier 2014 - 18:45 La Dynamique pour le développement du Congo (DDC), parti se réclamant de la gauche, a au cours d’un point de presse le 4 janvier à Brazzaville donné son point de vue, après le discours du président de la République le 31 décembre « Nous n’avons pas entendu le chef de l’État sur les questions prioritaires qui regardent les Congolais », a déclaré le président de la Dynamique pour le développement du Congo, Armand Mpourou. Pour ce dernier, le chef de l’État devait aborder les problèmes que rencontrent les Congolais au quotidien. Notamment ceux concernant la santé : comment faire par exemple pour réduire le taux de mortalité qui avoisine aujourd’hui le chiffre de quatre cents décès par jour dans les hôpitaux, ou encore la croissance de la population, l’emploi des jeunes diplômés qui fait, selon lui, la valeur de ce courant politique qu’est la gauche et qui fait figure de garant de la sécurité dans notre pays. S’agissant de l’éducation, Armand Mpourou a estimé que celle-ci était un domaine vaste et varié, qui pose problème de nos jours au regard non seulement de l’état agonisant de l’école, du degré d’incivisme constaté dans la société, mais surtout du non-respect des lois de la République. Le chef de l’État, a-t-il indiqué, devait préconiser des mesures adéquates. Sur la sécurité sociale, la DDC a fait savoir que celle-ci devait être revue par rapport au contexte international. « Nous attendions le président de la République sur cette question, sur les retraites qui ne se limitent pas qu’à la CNSS et à la CRF. En dehors de ces deux institutions, il y a également la retraite au niveau des assurances, des banques. Nous savons que ces établissements prélèvent des pourcentages sur les salaires de leurs clients », a-t-il insisté. Outre cela, l’État devrait réguler les prix des denrées alimentaires sur les marchés, observer le pouvoir d’achat des Congolais, etc. Pour cette formation politique, le message du chef de l’État devait être axé sur la social-démocratie, c’est-à-dire là où le peuple trouve son compte. Enfin au plan politique, ce message n’a évoqué que le recensement administratif spécial, qui selon ce parti n’a pas abouti. « Nous attendions le président sur les sept points des recommandations du dialogue de Dolisie auquel nous avons adhéré. » Il n’a pas non plus abordé la question de l’indépendance administrative et financière de la CONEL. « Ce message est passé à côté », a conclu le président de la DDC.
Jean Jacques Koubemba |