Vie associative : une conférence-débat sur le thème de la RépubliqueLundi 4 Novembre 2013 - 15:22 À l’approche de la Journée de la République, célébrée le 28 novembre, le club de réflexion Convergence républicaine pour le développement (CRD) a organisé, le 2 novembre à Brazzaville, un colloque animé par des hommes de sciences afin d’échanger sur ces questions
Par ailleurs, l'exposé de Nimi Madingou, présenté en son absence par le modérateur de la cérémonie, Joseph Badila, était axé sur « l’Empire, le Royaume, le Sultanat et la République ». Le professeur Dominique Ngoïe Ngalla a développé le thème de « La République et l'éthique du citoyen ». Dans ses propos, il met en exergue l’esprit citoyen, qui selon lui, n’est pas lié à un déficit de démocratie. « Il faut entrer en politique comme on entre en religion pour le bien-être universel. L’impunité ne peut être alliée à l’État de droit. On construit la République avec les personnes qui mettent en avant l’intérêt général. L’Afrique est en train de tisser un mauvais coton, car la citoyenneté exige un ensemble de convictions et de motivations qui nous animent de l’intérieur. La République est un processus difficile, il faut se battre, à ses risques et périls, pour faire éclater la vérité », a-t-il affirmé. Pour le dernier intervenant, Éric Pantou, avocat au barreau de Paris, développant le thème « Le pouvoir et la République », la question républicaine renvoie nécessairement à la dévolution du pouvoir. « Le pouvoir en République n’appartient plus à un seul mais à tous, on se pose alors la question à qui la République dévolue la capacité de décider, ou d’obliger les gens à agir de sorte que les libertés soient garanties. Il faut une règle fondamentale qui fixe les attributions du pouvoir public et détermine les pouvoirs fondamentaux des citoyens. C’est ainsi qu’il n’existe pas de pouvoirs publics sans loi fondamentale. Toute République est tenue de se doter d’une constitution », a-t-il indiqué. Les participants intéressés pour la plupart à l’exposé de Jacques Gérard sur la franc-maçonnerie et la République, ont posé des questions sur cette confrérie secrète et sur sa pratique au Congo. La connotation donnée actuellement par certains francs-maçons congolais est mal perçue par la société congolaise, alors qu'elle existait au Congo avant l’indépendance. « Le but premier de la franc-maçonnerie est de développer une fraternité universelle », a conclu Jacques Gérard. Josiane Mambou Loukoula Légendes et crédits photo :Les intervenants au colloque. |