Vie associative : le Réseau des leaders républicains sensibilise contre les antivaleurs

Une cinquantaine de sympathisants venus des neuf arrondissements de Brazzaville ont participé à ce séminaire d’imprégnation, animé sur le thème : « L’histoire politique du Congo de 1960 à nos jours ; les valeurs républicaines, la lutte contre les antivaleurs ».

Quatre orateurs se sont succédé pour développer ce thème. Le premier volet du thème portant sur « l’histoire politique du Congo de 1960 à nos jours », a été animé tour à tour par l’historien Jérôme Ollandet et le politicien Claude Ernest Ndalla.

Développant ledit sous thème, Claude Ernest Ndalla à qui l’honneur a échu en premier, a commencé par rappeler à l’assistance les péripéties qui ont précédé la période des indépendances.

L’orateur a précisé que pendant cette époque, étant encore sous la domination française, le Congo, notamment sa capitale Brazzaville, a été d’abord désignée capitale de l’Afrique Equatoriale Française (AEF).

Dans sa lutte vers l’indépendance, le pays a beaucoup milité, au point d’être proclamé République deux ans plus tôt, précisément le 28 novembre 1958, avant son accession officielle à l’indépendance, le 15 août 1960.

Le professeur historien, Jérôme Ollandet, a ajouté qu’en dehors du statut de pays indépendant, l’histoire politique congolais de 1960 à nos jours est jonchée de mouvements populaires de contestation, d’emprisonnement et d’assassinats d’hommes politiques.

De 1960 à nos jours, a-t-il indiqué, le Congo a connu six présidents, notamment l’abbé Fulbert Youlou, Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, Jacques Joachim Yombi-Opangault ; Pascal Lissouba et Denis Sassou N’Guesso.

Il a ajouté que le Congo de 1960 à nos jours a suivi un parcours politique difficile, émaillé de guerres civiles.

Développant à leur tour le deuxième volet du thème, le professeur Placide Moudoudou a édifié les sympathisants du RLR sur les valeurs républicaines.

Il s’agit entre autres des valeurs de paix, d’unité, de dialogue, d’amour de la patrie ; respect des autorités et des biens publics pour lesquels chaque citoyen congolais doit avoir.

Clôturant la série d’exposés, le professeur Dominique Diadouanina a pour sa part parlé des antivaleurs qui prennent de plus en plus des proportions inquiétantes dans la société congolaise.

Rappelons que ce séminaire a été présidé par le président d’honneur de cette plateforme associative, Privat Frédéric Ndéké.