Transport fluvial : dotation de véhicules au Port autonome de Brazzaville

Mercredi 29 Avril 2015 - 15:30

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Trois véhicules de type 4x4 flambant neufs ont été remis, le 27 avril, par le ministre des Voies navigables et de l’Économie fluviale, Gilbert Mokoki. L'idée étant de permettre au commandant du Port autonome de Brazzaville et à toute l’équipe de surveillance d’être mobiles, de jour comme de nuit, lors des opérations de contrôle.

Ces véhicules de marque Hillux réceptionnés par le directeur général adjoint du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS), Jean Pierre Ndoussa, constituent le premier lot du processus de dotation de toute la direction générale du port en moyens roulants. «Ces véhicules permettront au commandant du port, qui ne cessait de se plaindre du manque de moyen de déplacement, d’être présent lors des évènements qui se produisent souvent en dehors des heures de travail», a précisé le ministre Gilbert Mokoki, qui a exhorté les bénéficiaires à une bonne gestion de ces moyens.

Le geste du ministre Gilbert Mokoki a été accueilli avec joie par le directeur général du PABPS.

Libérer le port d’épaves de bateaux, un véritable casse-tête chinois

Interrogé sur la question des épaves de bateaux qui jonchent le quai du port, empêchant la mobilité des bateaux le long dudit quai, Gilbert Mokoki a fait savoir que le processus est en cours mais n’a pas encore abouti faute de financement. Dans la recherche des solutions à cet épineux problème, deux sociétés avaient été déjà sollicitées par le ministère en vue d’enclencher cette vaste opération. Des études de faisabilité y relatives ont été même déjà réalisées à l’issue desquelles, des devis ont été proposés mais jugés trop chers et dépassant largement les crédits alloués au département.

«En vue d’enclencher l’opération d’évacuation des épaves au port, une société de la RDC a été déjà contactée, et après études de terrain, elle avait promis d’emmener une grume plus puissante. Mais le coût qui nous a été proposé par heure de travail est  excessif », a signifié le ministre. Jusqu’à ce jour, aucune solution définitive à ce problème n’est encore trouvée. Par contre, le ministère envisage de vendre ces épaves aux opérateurs privés à qui reviendra la responsabilité de faire le découpage et de les extraire de l’eau.

Gilbert Mokoki a par ailleurs annoncé l’acquisition, sous peu, des engins remorqueurs pour le port.

Firmin Oyé