Transport aérien : les compagnies africaines appelées à plus de collaborationSamedi 7 Novembre 2015 - 12:30 Afin de faciliter la circulation entre pays africains sans faire de détour, les transporteurs régionaux sont invités à appliquer la décision de Yamoussoukro, relative à la libéralisation du ciel adoptée il y a quinze ans. La directrice d’Equateur Congo Airlines (Ecair) la compagnie aérienne nationale de la République du Congo, Fatima Beyina-Moussa, a réitéré le vœu dans un communiqué de presse dans lequel elle fait le bilan de son action à la tête de l’Association des compagnies aériennes d’Afrique (AFRAA) après une année d’exercice. « Faciliter la circulation à l’intérieur de l’Afrique ne peut être que bénéfique pour les compagnies aériennes, et surtout les passagers. Ces derniers auront une expérience de voyage beaucoup plus facilitée que ce qu’ils vivent aujourd’hui », a indiqué Fatima Beyina Moussa « Les connexions entre pays africains sont insuffisantes. Aussi, ces pays n’ont pas assez de rotations pour circuler à leur guise à l’intérieur du continent. Le combat de l’AFRAA, c'est de faire face à ces problèmes », estime-t-elle. Par ailleurs, notons que le marché africain est en passe de devenir l’un des principaux au monde avec plus d’un milliard d’habitants, dont un tiers appartenant à la classe moyenne qui voyage. Son trafic aérien est en hausse de 5,2% par an. Une évolution qui le classe au même niveau que l’Association internationale du transport aérien qui regroupe 250 transporteurs représentants 84% du trafic mondial. En outre, les croissances les plus faibles sont cependant enregistrées en Amérique du Nord 2,3% et en Europe 3,8%. Signalons que du 8 au 10 novembre, Brazzaville réuni au cours de la 47e assemblée générale de l’AFRAA, les patrons de 45 compagnies aériennes africaines. Sont également attendus à ce rendez-vous, les partenaires industriels (constructeurs, sous-traitants, consultants et prestataires de service en vol), les représentants des gouvernements et des organisations internationales. Les délégations examinent « les défis qui s'imposent à l’industrie aéronautique ». Autres sujet en débat : la croissance du transport aérien dans le continent, précise un communiqué d’ECAir publié le 5 novembre dernier. Il s'agit pour le Congo d’attirer l’attention de l’industrie mondiale sur les possibilités qu’offre son aéroport international, Maya-Maya, au moment où le commerce et le tourisme se renforcent. Lopelle Mboussa Gassia Notification:Non |