Sud-Kivu : une attaque terroriste planifiée

Lundi 14 Octobre 2013 - 16:30

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D’après le porte-parole du gouvernement qui en a fait la révélation le 14 octobre, les mentors de la rébellion du M23 s’apprêtent à lancer au départ du Rwanda une offensive de déstabilisation de cette province avec d’autres groupes criminels qu’ils organisent.  

« Les mentors du M23 au Rwanda s’apprêtent à lancer une nouvelle offensive terroriste au Sud Kivu ». Cette révélation a été faite par le porte-parole du gouvernement au cours d’un point de presse tenu le 14 octobre. Sans donner trop de précisions sur cette projection, Lambert Mende s’est juste contenté d’affirmer qu’il tient ces certitudes des services de sécurité qui détiendraient tous les renseignements requis. Depuis quelque temps, a-t-il précisé, les parrains du M23 « s’efforcent de lancer toujours au départ du Rwanda une offensive de déstabilisation de la province du Sud-Kivu avec d’autres groupes criminels qu’ils organisent ». Et Lambert Mende d’ajouter que le gouvernement, qui déjà est au courant de toutes ces manœuvres, entend défendre la province du Sud-Kivu comme il se doit. Et il a articulé : « Ceux qui, dans cette région des Grands lacs croient encore pouvoir rééditer les tristes exploits d’un certain Adolf Hitler en Autriche ou en Pologne au début de la seconde guerre mondiale ont du souci à se faire. La RDC est déterminée à faire payer cher cette forfaiture ».   

C’était le lieu pour l’officiel congolais d’en appeler à la prise des sanctions contre les mutins du M23 qui ont continué à se renforcer militairement, notamment en recrutant de nouveaux combattants, dont des enfants, surtout au Rwanda. Un acte qui passe pour un crime de guerre sanctionné par le droit international depuis l’entrée en vigueur de la Cour pénale internationale en 2002. Les rebelles du M23, a noté Lambert Mende, poursuivent jusqu’à ce jour leurs activités militaires à partir de bases arrières situées principalement au Rwanda. « Leurs positions dans des localités occupées du Nord-Kivu continuent à être renforcées, des trous de fusiliers continuent à être creusés, des renforts en hommes, parmi lesquels des enfants soldats continuent à affluer du Rwanda », a martelé Lambert Mende.  

Pour des sanctions dissuasives

Tout en saluant l’annonce par les États-Unis des sanctions contre le Rwanda « pour avoir contribué à ces nouveaux recrutement d’enfants - soldats », la RDC recommande plus de fermeté dans l’application de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité. L’heure n’est plus aux tergiversations, mais bien à l’éradication des forces négatives dont le M23, soutient Lambert Mende qui, face à l’entêtement du M23 et de ses maîtres à penser, en appelle à la conscience universelle. Aussi exhorte-t-il tous les membres de la communauté internationale à se joindre « à cette réprobation du mépris du droit international et de la vie humaine affiché par ceux qui ont créé et soutiennent la force négative M23 ». Il en a aussi profité pour dénoncer une certaine complaisance de la communauté internationale qui « s’illustre par une application sélective des sanctions contre ceux de ses membres en conflit avec le droit international ».  

 La nécessité de prendre des sanctions dissuasives et crédibles contre le M23 et ses mentors s’impose au regard des derniers développements sur le terrain avec, en toile de fond, « la transplantation irrégulière de plusieurs centaines de personnes non identifiées du Rwanda vers la partie occupée du territoire de Rutshuru par le gouvernement de ce pays voisin et le M23 ». Eu égard aux versions contradictoires quant à la provenance de ces « nouveaux venus », le gouvernement congolais serait, pour l’heure, occupé à les vérifier, a indiqué Lambert Mende non sans égratigner le Rwanda dont le silence, selon lui, n’est pas très rassurant.

« Les mentors du M23 au Rwanda s’apprêtent à lancer une nouvelle offensive terroriste au Sud Kivu ». Cette révélation a été faite par le porte-parole du gouvernement au cours d’un point de presse tenu ce lundi 14 octobre. Sans donner trop de précisions sur cette projection, Lambert Mende s’est juste contenté d’affirmer qu’il tient ces certitudes des services de sécurité qui détiendraient tous les renseignements requis. Depuis quelques temps, a-t-il précisé, les parrains du M23 « s’efforcent de lancer toujours au départ du Rwanda une offensive de déstabilisation de la province du Sud Kivu avec d’autres groupes criminels qu’ils organisent ». Et d’ajouter que le gouvernement qui déjà est au courant de toutes ces manœuvres, entend défendre la province du Sud Kivu comme il se doit. Et d’articuler : « ceux qui, dans cette région des Grands Lacs, croient encore pouvoir rééditer les tristes exploits d’un certain Adolf Hitler en Autriche ou en Pologne au début de la seconde guerre mondiale ont du souci à se faire. La RDC est déterminée à faire payer cher cette forfaiture ».   

C’était le lieu pour l’officiel congolais d’en appeler à la prise des sanctions contre les mutins du M23 qui ont continué à se renforcer militairement, notamment en recrutant des nouveaux combattants, dont des enfants, surtout au Rwanda. Un acte qui passe pour un crime de guerre sanctionné par le droit international depuis l’entrée en vigueur de la Cour Pénale Internationale en 2002. Les rebelles du M23, a noté Lambert Mende, poursuivent jusqu’à ce jour leurs activités militaires à partir de bases arrières situées principalement au Rwanda. « Leurs positions dans des localités occupées du Nord-Kivu continuent à être renforcées, des trous de fusiliers continuent à être creusés, des renforts en hommes, parmi lesquels des enfants soldats continuent à affluer du Rwanda », a martelé Lambert Mende.  

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu