Statistiques : le PSTAT, un projet de qualité mais peu connu du public

Mardi 23 Février 2016 - 15:15

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Afin  de renforcer le système statistique congolais, et de mettre en place des capacités statistiques durables, dans l’approche de la Gestion axée sur les résultats, le gouvernement congolais et la Banque mondiale ont mis en place le Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT). En exécution depuis 2015, ce projet demeure jusque-là très peu ou mal connu du grand public.

Le Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT) est une structure spécialisée cofinancée par le Congo et la Banque mondiale, à hauteur de 33 millions de dollars, soit 16 milliards cinq cents millions de FCFA.

Ce projet, qui a pour coordonnateur Dominique Kimpouni, est placé sous la tutelle du ministre du Plan et de l’intégration, pour une durée de 5 ans (2015-2019). Il est conçu pour permettre au Congo de renforcer et/ou d’améliorer ses capacités du système statistique national, à produire et diffuser des données statistiques fiables, dans plusieurs domaines d’activité.

Parmi ces domaines d’activité ciblés, on retient ceux de l’agriculture, l’éducation, la santé, les Finances, le commerce, les industries et l’emploi. Le PSTAT vise aussi et surtout à promouvoir la demande d’informations statistiques fiables sur la République du Congo.

L’objectif principal de ce projet est de doter le Congo d’outils efficaces d’aide à la gestion des politiques publiques, en vue de contribuer tant soit peu, à l’émergence du Congo fixée à l’horizon 2025. Les activités du PSTAT s’articulent autour de trois composantes essentielles.

La composante 1 du projet concerne le développement institutionnel, notamment les ressources humaines, les infrastructures organisationnelles. La composante 2 est dédiée à la production des données, la diffusion et l’utilisation des statistiques. La dernière composante, quant à elle, s’occupe essentiellement de la gestion du projet.

Elle a pour rôle, entre autres, de financer les activités visant à renforcer la capacité de l’unité de coordination du projet, pour la mise en œuvre et la gestion quotidiennes des activités et les résultats du projet. Hormis l’Etat congolais, les principaux bénéficiaires de ce projet sont, entre autres, les décideurs et les planificateurs, les chercheurs, les organisations non gouvernementales, le secteur privé ainsi que les organisations internationales.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Dominique Kimpouni (photo d'archives)

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