SNDE : la direction procède à un état des lieux des départements sud

Dans la localité de Mossendjo, première étape de cette mission, le directeur général de cette société d’utilité publique a apprécié le modèle de partenariat public-privé ayant permis la réhabilitation de la digue qui était emportée depuis bientôt deux ans.

« C’est aussi l’occasion ici de redire avec toute la franchise voulue et notre sincérité à apprécier l’initiative de ce bureau qui a assisté la SNDE dans la réhabilitation de la digue qui était emportée depuis près de deux ans », a déclaré Louis Patrice Ngagnon, soulignant que l’objectif dans cette localité est de reconquérir les abonnés perdus, soit 300 sur les 600 enregistrés précédemment.

En dépit de cette satisfaction, il s’est par ailleurs plaint des actes de vandalisme perpétrés par quelques inciviques sur les installations de la SNDE.

« Nous avons fermement demandé aux autorités locales à faire en sorte que toutes les composantes de la ville se mobilisent : parents d’élèves, responsables d’églises, services spéciaux qu’ils sensibilisent par que nous n’allons plus tolérer ce genre de choses. Ils doivent veiller nuit et jour pour que les installations demeurent intactes et nous avons été entendus », a-t-il lancé.

A Madingou, dans la Bouenza, qui abritera le 15 août prochain les festivités du 56^ème anniversaire de l’indépendance du Congo, l’occasion était toute indiquée pour la direction générale de toucher du doigt les avancées jusqu’ici réalisées dans le cadre de la fourniture d’eau et de la connexion de cette localité au réseau départemental de la SNDE.

Par ailleurs, à Nkayi qui s’inscrivait dans le cadre de cette inspection, l’attention de la mission a relevé la nécessité de consolider la capacité de l’ancienne usine de pompage d’eau avec la nouvelle en attente de construction.

« L’augmentation de la capacité dans cette cité permettra de doubler sinon tripler la production avec un temps de pompage plus long. Les travaux de génie civil sont réalisés à 80% et il ne reste plus que la pose des machines », a expliqué le directeur général.

Une situation mitigée à Sibiti

La particularité dans ce chef-lieu du département de la Lékoumou où la situation semble toute différente que celle dans la Bouenza et le Niari est que l’eau produite à Sibiti est souterraine donc prise à partir des forages.

« L’entreprise n’est pas au mieux de santé financière et donc nous essayons de cibler les maillons les plus essentiels », a indiqué Louis Patrice Ngagnon.

Selon lui, cette situation se justifie par l’utilisation des groupes électrogènes faute de non connexion de la localité au barrage de Moukoukoulou, ce qui impose l’utilisation des groupes électrogènes dans le fonctionnement des forages qui servent à alimenter cette ville.