![]() Sécurité intérieure : la Grande Bretagne suspend son aide à la réforme de la policeMercredi 26 Novembre 2014 - 16:45 Les allégations de tueries imputées aux éléments de la police pendant le déroulement à Kinshasa de l’opération Likofi entre novembre 2013 et février 2014 auront influencé la décision de la coopération britannique à travers son Department for International Development (DFID).
En fait, il faut dire que les allégations de tueries imputées aux forces de police pendant le déroulement de cette opération à Kinshasa auront influencé la décision de la Grande Bretagne. D’après HRW, la police avait tué au moins cinquante et un jeunes hommes et adolescents, et fait disparaître trente-trois autres lors de cette action anti-banditisme. Entre-temps, le dernier rapport du Bureau conjoint de l'ONU aux droits de l'Homme en RDC qui établissait à quarante et un au minimum le nombre des victimes de ladite opération (neuf exécutions sommaires et trente-deux disparitions) reste toujours pendant. Et face à toutes ces accusations, le gouvernement se défend en affirmant que quelques-uns des officiers coupables (ils sont cinq au total) ont été condamnés pour meurtre pendant que la justice s’emploie à enquêter sur les allégations de HRW.
Alain Diasso Légendes et crédits photo :Deux éléments de la police en poste
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