Secteur privé : le Copéco envisage d’autres alternatives pour participer à sa promotionSamedi 19 Août 2017 - 16:45 Le Collectif des opérateurs économiques du Congo (Copéco) a décidé d'explorer d’autres secteurs porteurs, à savoir l’agriculture et les transports, afin de contribuer à la diversification de l’économie. L’Etat, leur principal client, est en récession à cause de la chute des prix de l'or noir, sa principale ressource. Le président du bureau exécutif du Copéco, Paul Nestor Mouandzibi-Dinga, a confié les intentions de son collectif, lors d’un entretien, le 18 août à Brazzaville. Pour le président du Copéco, la diversification de l’économie est une préoccupation pour plus de 450 entrepreneurs que compte son collectif. Car elle permettra au Congo de diversifier ses sources de revenus dont la principale reste le pétrole. « En dépit des difficultés financières dans lesquelles l’Etat nous a plongés, il y a certains entrepreneurs qui ont la volonté de se relancer sans compter sur lui. Certains ont commencé à acheter des hectares pour faire l’agriculture. Nous faisons de notre mieux pour sortir de cette difficulté, l’Etat doit nous faire confiance », a déclaré le président du Copéco. Par ailleurs, évoluant entre autres dans les bâtiments et services, le Copéco a accompagné le gouvernement dans la réalisation d’un certain nombre de projets dans la période 2013-2016. Le coût global des travaux s’élève, d’après le président dudit collectif, à 40 milliards FCFA. Malheureusement, jusqu’à ce jour, aucun acompte n’a été effectué. À cause de cette situation difficile, actuellement plus de 90% des entreprises de ce collectif peinent à se prendre en charge et à répondre aux besoins de sa clientèle. Ainsi, pour trouver une issue à cette situation, le Copéco est en négociation avec le gouvernement qui, dans quelques semaines, va signer un programme avec le Fonds monétaire international. Au regard de ce qui se dégage de cet accord, ces opérateurs économiques sont certains quant au paiement de leur dette. « Nous avons l’espoir que nous sortirons de cette crise. Le paiement de la dette commerciale fait partie des exigences que le FMI a imposées à l’Etat. Quand les partenaires vont arriver, nous allons mettre en place le plan d’apurement de la dette commerciale qui s’élève au total à plus de 1000 milliards FCFA », a conclu Paul Nestor Mouandzibi-Dinga. Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Paul Nestor Mouandzibi-Dinga Notification:Non |