Secteur informel : les cabines téléphoniques rendent d’énormes services aux jeunes

Mercredi 14 Septembre 2016 - 15:53

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Les gérants de ces cabines affirment que ce métier participe bel et bien à leur insertion économique. Mahamat Achinet, gérant d'une cabine, que nous avons rencontré aux abords d’une artère de la ville océane a répondu à nos questions.

Les Dépêches de Brazzaville : Pourquoi des jeunes abondent de plus en plus dans ce métier, surtout pendant la période des vacances scolaires ?

Mahamat Achinet : La raison est toute simple, c’est parce que les cabines leur permettent d’appuyer leurs parents dans la préparation de la rentrée scolaire ou académique. Mais il faut noter qu’il y a toutes les catégories des jeunes, les scolarisés et les autres. C’est souvent pendant la période des congés scolaires que les jeunes scolarisés abondent dans ce secteur d’activité. Car ils le prennent comme un chantier vacances. Et quant aux autres jeunes, c’est une activité rentable qui doit se pérenniser, certains l’ont déjà choisi comme leur activité économique, vu l’autonomie financière et l’insertion socioéconomique qu’elle occasionne.

LDB : Comment se passe la gérance d’une cabine téléphonique ?              

M.A : Étant donné qu’il est devenu un business, ce métier exige a celui qui l'exerce de bons rapports avec ses clients, notamment une bonne tenue dans l’accueil des clients et surtout de la patience. Et d’autre part, il faut briller par un bon caractère pour accroître l’admiration de la société de téléphonie mobile avec laquelle on est lié. Il faut dire que, le plus souvent, les rapports avec des sociétés se passent par le truchement des fournisseurs des cartes qui sont des agents agréés par lesdites sociétés.

LDB : Quelles sont les recettes journalières d'une cabine téléphonique ?

M.A : Je peux dire clairement qu’avant la chute des cours du pétrole, on pouvait acheter les cartes de 25000 F CFA et gagner à peu près 13000 F CFA de bénéfice. Mais actuellement avec la crise, si l’on achète les cartes de 60000 F CFA par exemple, on a à un bénéfice de 4000 F CFA. En réalité, les recettes ont baissé. Mais, avec la persévérance, il y a un léger mieux.

 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Mahamat Achinet Crédit Adiac

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