Santé publique : l’Unicef tire la sonnette d’alarme sur la disponibilité des vaccins

Le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Aloys Kamuragiya a informé le 1^er octobre à Brazzaville, le ministre du Plan, Raphaël Mokoko, sur la situation de stock de sécurité des vaccins.

Il ressort que la rupture de stock n’est pas déclarée mais le Congo devrait reverser sa contribution pour 2014-2015, pour faire éviter une situation critique.  Les signaux d’alerte sont là car le pays commence à rentrer dans le stock de seuil de sécurité qui est de 3 mois.

« (…) Des mesures qu’il faut prendre pour garantir cette disponibilité en vaccin et s’assurer que le gouvernement du Congo éponge le montant de payement des vaccins pour le cofinancement avec Gavi, qui est l’alliance mondiale pour la vaccination. Il a œuvré en tant que partenaire du Congo, à  assurer la vaccination. Gavi a fait sa part et le Congo n’a pas honoré ses engagements 2014-2015 », a expliqué Aloys Kamuragiye, indiquant que le coût pour 2016, de l’acquisition des vaccins est de 6 millions de dollars.

Les deux hommes ont discuté des meilleures stratégies. Dans son plaidoyer auprès du ministre, le représentant de l’Unicef s’est assuré que le gouvernement honore sa contribution pour 2014-2015-2016 et les années suivantes. Au gouvernement d’entrevoir une ligne budgétaire claire et nette d’acquisition en vaccin, de sorte que dans toutes les structures de santé du Congo, le vaccin soit disponible.

Le vaccin dans un système de santé est là pour prévenir les maladies qui sont à l’origine de la mortalité et de la morbidité chez les enfants. Maitriser la chaine de l’approvisionnement est indispensable.

En effet, l’Unicef assure l’achat des vaccins et tous les pays bénéficient de l’économie d’échelle et le vaccin coûte moins cher et le ministère de la Santé s’approvisionne. L’Unicef achète les vaccins, puis les livre jusqu’à la frontière et il revient  au ministère de la Santé, au programme élargi de vaccination de proceder au dédouanement.

« Nous avons atteint un taux de vaccination de 90%, ce qui est très appréciable. Le gouvernement va  maintenir cette dynamique, de façon à ce que les hommes et les femmes et les enfants bénéficient de ce programme élargie de vaccination dans notre pays », a promis Raphaël Mokoko.