Sangha : les populations organisées pour mieux gérer la filière viande de brousseJeudi 5 Septembre 2013 - 16:30 La réunion organisée dans le cadre du projet dit de « Gestion durable de la faune sauvage et de la viande de brousse en Afrique centrale », s'est tenue les 1er et 2 septembre à Mokéko, à 15 kilomètres d'Ouesso. L'équipe de gestion du projet était conduite par l'assistant technique Alain Ampolo « La gestion durable de la faune sauvage est devenue une préoccupation quotidienne pour les pouvoirs publics au regard des méthodes de prélèvement non légales utilisées. » Tels ont été les mots du sous-préfet de Mokeko, Adolphe Ilocky, lors de la réunion. Plusieurs autorités départementales, locales, les ONG nationales et internationales, les acteurs opérant dans la filière de la viande de brousse ainsi que l'Industrie forestière d'Ouesso (IFO) ont pris part aux travaux. Ces deux jours d'atelier ont permis aux participants de mettre en place un bureau de neuf membres dont la présidence est assurée par la sous-préfecture de Mokeko. La mission de ce bureau est de créer les conditions d’une gestion participative de la faune sauvage et de l'organisation de la filière viande de brousse. Les acteurs retenus doivent sensibiliser l'opinion publique au projet et à ses objectifs, et assurer le suivi et l'évaluation des activités de préservation de la faune. À ce niveau, la mission leur a été confiée de surveiller le circuit commercial de la viande de brousse. Les localités de Liouesso et Mokouangonda ont été choisies comme sites pour l’opérationnalisation de ce projet. Les populations, ici et là, sont appelées à participer activement aux activités du projet qui lui-même, doit contribuer à l'amélioration de leurs revenus sur le commerce de la viande de chasse. Ce projet est financé par le Fonds mondial de l'environnement et exécuté par l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l’alimentation (FAO), en partenariat avec le ministère de l'Économie forestière et du Développement durable. Sont aussi parties prenantes du projet, des organismes comme l'UICN, le CIRAD et CIFOR.
Lopelle Mboussa Gassia |