Ruud Koutiki, un Italien sur les startingblocks aux JO de Rio

Il faudra aussi compter sur Ruud Koutiki pour porter et soutenir les couleurs de l’Italie aux Jeux paralympiques qui se sont ouverts à Rio de Janeiro, au Brésil, mercredi soir. Il y a deux ans, l’Italo-congolais avait triomphé sur les 400 m, devenant le champion européen de la spécialité sur cette distance. Et l’an dernier, à Doha, il s’était classé 7è mondial, convainquant de son potentiel dans la catégorie des handicapés. La presse italienne met les espoirs sur lui pour que, au vu de ses progrès avérés, la sélection des athlètes italiens puisse gagner une place en finale.

La fédération italienne d’athlétisme, FISPES, est en confiance. « Notre équipe est gonflée à bloc et motivée. Elle présente la juste maturité pour affronter ce nouveau défi, malgré les difficultés logistiques dans la ville de Rio. Je suis sûr que la préparation sérieuse et professionnelle de nos athlètes nous portera à l’accomplissement des objectifs que nous nous sommes fixés », a fait savoir dans un communiqué Sandrino Porru, le président de la FISPES.

Il appelle d’ores et déjà ses compatriotes restés au pays et ceux qui sont présents au Brésil à porter leurs athlètes dans leur cœur et d’aller les encourager dans les stades où ils vont se produire. C’est toute une nation qui soutient, a-t-il ajouté, « sa belle équipe », avant de lancer : « à tous, in bocca al lupo ! » (dans la bouche du loup), la formule par laquelle en italien on souhaite bonne chance (comme en France on userait du fameux mot de Cambronne).