Retombées de la journée nationale de l’arbre : mobilisation pour la protection de la vaste richesse forestièreJeudi 8 Décembre 2016 - 15:21 Il s’agit d’un secteur bien coté pour sa capacité à créer des emplois et autres activités économiques indirectes tant dans les villes que dans les milieux reculés de la RDC. Après l'organisation d'une journée dédiée à l’arbre, le 5 décembre, les exploitants forestiers sont montés au créneau pour rappeler à l'opinion l’impact de leurs activités sur un certain nombre d’indicateurs stratégiques dont les diverses formes de transport, la maintenance des équipements et les micro-projets agricoles ou pastoraux. Pour autant, il faut assurer un meilleur encadrement au secteur forestier pour éviter la catastrophe. De la journée dédiée à l’arbre sur le thème interpellateur « Support pour la survie de l’environnement », l’on retiendra un débat sans fin sur la nécessité de mettre en œuvre des politiques mieux adaptées à la réalité de la RDC, un pays pauvre aspirant à un développement économique. D’une part, les exploitants ont tenu à rappeler leur contribution au développement socioéconomique du pays. L’impact sur la société congolaise est à la fois économique et social car, ont-ils insisté, le secteur forestier investit suffisamment dans la construction et l’entretien de routes et même dans l’exécution de certains projets de santé et d’éducation. Quant aux micro-projets agricoles ou pastoraux, il faut savoir que l’emploi est essentiellement agricole en RDC, occupant jusqu’à 71 % des Congolais actifs contre 24 % pour le commerce et services et enfin 5 % pour l’industrie. Le secteur tertiaire (commerce et services) domine en milieu urbain, représentant les deux tiers des emplois. Quant à l’agriculture, elle vient plutôt en deuxième position. Par contre, en milieu rural, l’agriculture emploie près de 85 % de la main d’œuvre. D’autre part, il est difficile, selon les analystes, d’évoquer la problématique du développement économique de la RDC, voire de l’Afrique centrale sans cerner suffisamment certains enjeux dont les sérieuses menaces qui pèsent sur la biodiversité et les ressources forestières de la région. D’où leur appel à la responsabilité en ne ménageant aucun effort pour protéger la richesse forestière de toute perte de superficie ou déforestation. Dans ce cadre, il faut s’assurer de l’efficacité d’une politique de reboisement pour la survie du monde. Nous y reviendrons. Laurent Essolomwa Notification:Non |