Référendum constitutionnel : Pascal Itoua Oyona convainc les jeunes à voter "oui" le 25 octobre

Dès 14 heures, des centaines de jeunes militants de ce parti politique ont pris d’assaut le palais des congrès de Brazzaville.

Dans une atmosphère très mouvementée, ils ont écouté attentivement les innovations de la Constitution soumise à l'approbation du peuple dont notamment : la parité homme et femme à des postes de responsabilité, les avantages de la décentralisation, le mécanisme d’élligibilité d’un jeune à partir de 18 ans à la fonction de député, la constitutionnalisation de la catégorie sociale juvénile et la promulgation de la prochaine loi fondamentale.

« Une fois adoptée, la nouvelle Constitution met en place un conseil national de la jeunesse. Par le moyen de ce dernier, les jeunes pourront proposer leurs idées au parlement, au gouvernement ainsi qu’aux autres institutions de la place. Donc, il est à vous de s’approprier de cette Constitution en le votant massivement », a indiqué Pascal Itoua Oyona.

Avec des arguments très persuasifs, l’orateur explique que la nouvelle loi constitutionnelle, confère plusieurs priorités au secteur du développement et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens. « Cette loi va conférer plusieurs atouts à l’investissement et cela va donner l’accès à la création d’entreprise favorable à l’employabilité des jeunes. Les secteurs de la pêche, l’agriculture, la santé et précisément la professionnalisation   de plusieurs secteurs de l’éducation nationale » a-t-il ajouté.

Le Vice-président du Mar a expliqué aux jeunes que cette Constitution à des dispositions révisables contrairement à celle du 20 janvier 2002. Il a aussi développé les notions de décentralisation, de motion de censure et de la séparation des pouvoirs de l’Etat : l’exécutif, le parlementaire et le judiciaire.

Au sujet de la décentralisation, par exemple, il a expliqué : « Bien avant pour construire une infrastructure, la décision partait du gouvernement. L’actuelle Constitution voudrait qu’une fois, les communautés expriment leur besoin, l’Etat peut transferer les moyens financiers ».

Cet homme politique a également appelé ces militants au civisme en leur demandant d’éviter tout acte de vandalisme et  de saccage. « En démocratie, il est strictement interdit de s’opposer violement aux idées de l’autre et surtout s’ils attirent un public majoritaire », a argumenté Pascal Itoua Oyona.