Recensement administratif spécial : le Parti pour l’alternance démocratique claque la porteMardi 4 Mars 2014 - 11:54 Le PAD a officiellement annoncé son retrait du processus de recensement administratif spécial (RAS) dans une déclaration rendue publique le 1er mars à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse animée par le vice-président de ce parti de l’opposition, Jean-Félix Demba Ntelo Le parti, incarné par le général retraité Emmanuel Ngouélondélé Mongo, explique ce refus par les importants écarts et défaillances qu’il aurait constatés dans le déroulement du processus. Le premier motif est lié aux résultats provisoires du RAS des dix départements, excepté Brazzaville et Pointe-Noire, qui, selon le PAD, sont entachés de graves irrégularités. Dans ces résultats provisoires, dont des copies ont été brandies à la presse, le PAD épingle l’éternel problème de gonflement des électeurs sur les listes dans les localités situées dans la partie septentrionale du pays, dont la population est plus faible que dans la partie méridionale. « En conséquence, le PAD retire de la suite des opérations ses délégués dans l’ensemble des organes du recensement administratif spécial en cours d’achèvement, dans l’espoir d’un ressaisissement de la part du gouvernement », stipule la déclaration. Dans la même déclaration, le PAD invite le gouvernement à arrêter sans préalable le processus en cours. « En considération d’énormités constatées dans les résultats provisoires des dix départements, en dehors de Brazzaville et Pointe-Noire, le PAD lance un appel patriotique au gouvernement pour arrêter sans préalable le processus en cours d’achèvement du recensement administratif spécial en vue d’une prise du dialogue indispensable à un consensus électoral, véritable gage de la paix et de la stabilité dans notre pays », conclut le PAD dans sa déclaration. Firmin Oyé |