Protocole de Nagoya: les acteurs chargés de mise en œuvre en formation

Jeudi 12 Mai 2016 - 16:20

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Après avoir sensibilisé des chercheurs, la société civile, les peuples autochtones et les tradi-praticiens au protocole de Nagoya qui exige notamment le partage équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources naturelles, l’heure est venue pour la formation proprement dite.

Tel est le but de l’atelier national de renforcement des capacités en vue de la mise en œuvre du protocole de Nagoya dans les pays membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale, organisé par le ministère de l’Economie forestière et du développement durable, le 12 mai à Brazzaville.

« Le but de cet atelier est de former les acteurs de mise en œuvre de ce protocole. On les a sensibilisés, il faut maintenant les former, car ce sont eux qui vont échanger avec les communautés de base », a expliqué le point focal du protocole de Nagoya au niveau local, Madzou Moukouri.

« On passe également en revue tout le travail fait en vue de capitaliser tous ces enseignements, savoir ce qu’on a pu faire dans le cadre de la compréhension des dispositions relatives à ce protocole et ce qui reste à faire. On a cinq modules à développer avec les consultants nationaux, partant de la disposition générale ou particulière, notamment l’accès et le partage des avantages ».

Le Protocole de Nagoya sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (APA), relatif à la Convention sur la diversité biologique a été adopté en 2010 à Nagoya, au Japon.

Etant un accord complémentaire à la Convention sur la diversité biologique, il est l'un des plus importants traités environnementaux multilatéraux récemment adoptés. Son objectif est d'établir un cadre juridique international contraignant afin de promouvoir une mise en œuvre future effective et transparente du concept d'APA au niveau régional, national et local.

Signé en 2011, la République du Congo a ratifié ce protocole en mai 2015. Un acte qui l’oblige à plus d’engagement en vue de la mise en œuvre de toutes les dispositions dudit protocole.

 

 

 

 

  

Lopelle Mboussa Gassia

Notification: 

Non