Protection de l'environnement : LSE veut améliorer les performances du centre d’enfouissement technique de Tchissanga

SLE est née du partenariat entre la société Sitrad Congo (Services industriels et des travaux divers), qui œuvre aussi dans le domaine de l’assainissement, et la société française Ortec services industriels, spécialisée dans le traitement des déchets industriels. La structure a été créée en novembre 2012 pour faire face aux défis environnementaux. SLE apporte une solution locale à la problématique de gestion de déchets dans le pays.

En présence de Serge Bouiti Viaudo, directeur de cabinet, représentant le ministre des Hydrocarbures, de François Luc Makosso, conseiller spécial du président de la République, de Jean-Louis Banthoud, directeur de cabinet du préfet de Pointe-Noire, et de Joséphine Sylvain Goma Tchibota Moe Poaty, directrice générale de Sitrad Congo, Jacques Arbez, directeur général de SLE, s’est chargé de la présentation du centre appuyée par un film.

Le centre d’enfouissement technique de Tchissanga est un centre de traitement, de stockage et de valorisation des déchets respectant les normes internationales. Ce centre, qui existe depuis 2007, est situé dans le département du Kouilou, à 35 kilomètres de Pointe-Noire. D’une superficie de 22 hectares, il dispose d’un centre de stockage des déchets industriels banals (DIB) et des déchets industriels (DIS) ainsi que d’installations de traitement et de valorisation des boues de forage. Le centre est doté, entre autres, d’une aire de tri, d’un compacteur de déchets, d’une unité de stabilisation, d’un bassin de solidification de 10 000 m³, d’un bassin de stockage, d’un incinérateur…

Première société spécialisée dans la gestion et le traitement des déchets industriels au Congo, SLE compte 115 employés dont 95%  sont des nationaux. La société a mis en place un plan de formation dont tous les salariés bénéficient. Par ailleurs, SLE entend améliorer les performances du centre. C’est ainsi qu’elle a mis en place des projets pour apporter des solutions en matière de traitements de déchets avec notamment des procédés thermiques qui permettront de traiter de grandes quantités. « Pour les projets à venir, nous allons regarder au fur et mesure avec les sociétés de la place », a indiqué Joséphine Sylvain Goma Tchibota Moe Poaty.

Certains types de déchets ne sont pas encore traités, SLE n’ayant pas encore trouvé les filières adatées. Ainsi, les déchets industriels dangereux sont pour l’instant exportés pour être traités en Europe, mais SLE envisage de s‘équiper pour les traiter sur place.

Se réjouissant de l’initiative et de la contribution de SLE pour répondre à la problématique des déchets ainsi que de la prise en compte du « local content » (contenu local) par la société, Serge Bouiti Viaudo a demandé la contribution de tous pour faire face aux défis environnementaux. « Le problème de la gestion des déchets et de la maîtrise de l’environnement est l’affaire de tous. Ce n’est pas seulement l’affaire du gouvernement, des entreprises pétrolières ou d’autres industries. C’est aussi l’affaire des sociétés de service et de la société civile. C’est ensemble que nous pouvons apporter des solutions à ses défis qui sont à la fois mondiaux et locaux », a dit le directeur de cabinet.