PPTE : le Comité consultatif a tenu compte du rapport de contrôle administratif du PRCTGJeudi 5 Septembre 2013 - 18:42 La réunion d’évaluation portant sur l’exécution des travaux financés par les Fonds Pays pauvres très endettés (PPTE) en 2013, s’est tenue le 4 septembre à Brazzaville, sous la direction de son président, Jean Marie Bopoumbou Ainsi, pour l’exercice actuel, dont le rapport 2013 a été arrêté au 30 juin, sur les 65 projets en cours, il y a les moins avancés, ceux qui sont arrêtés et ceux qui n'ont pas démarré pour plusieurs difficultés. « Dans cet élan, vous remarquerez qu’il y a eu des difficultés, mais aussi des avancées significatives. Il y a des opérateurs qui prennent les marchés sans connaître le terrain. Et quand ils arrivent sur le terrain, ils n’arrivent plus à les terminer, parce que tout simplement, ils ont sous-évalué ces travaux. Il y a aussi le fait que certains opérateurs se retrouvent avec quinze marchés, éparses d’un bout à l’autre du territoire, qui ne peuvent plus faire cette jonction, si bien qu’ils sont obligés de se concentrer sur un seul chantier », s’est expliqué le président du Comité consultatif. Le Comité consultatif a suivi avec attention l’exposé du représentant du coordonnateur du Programme de renforcement de capacité sur la transparence et la bonne gouvernance (PRCTG), André Nkéoua, qui a édifié les membres du Comité sur le processus des appels d’offres qui sont menés conformément aux textes en vigueur en République du Congo, des contrats signés avec les agences d’exécution des projets et les adjudicataires qui ont la charge d’exécuter les travaux sur le terrain, bien entendu ce qui régit le fonctionnement du PRCTG. Le deuxième temps fort de son intervention a porté essentiellement sur l’exécution physico-financier des chantiers qualifiés de « financés sur fonds PPTE ». Il a parlé également des difficultés rencontrées. Ils s’en dégagent qu’elles sont de toute séries. « Par exemple sur le rapport, le montant des contrats cumulés signés jusqu’au 30 juin se chiffre à 20 milliards de FCFA contre des paiements cumulés à 9 milliards de FCFA. Donc, il y a de l’argent qu’on n’arrive pas à décaisser. En gros la plupart des chantiers sont en retard. Il va falloir qu’on réfléchisse sur les nouveaux mécanismes parce que nous sommes en train d’aller vers un troisième contrat avec le bureau d’études Bennett », a-t-il relevé. Et d’ajouter : « Si vous lisez dans le rapport provisoire, des dispositions ont été prises pour faire en sorte que lorque tout opérateur économique n’a pas réalisé les travaux dans les délais, son dossier doit être écarté à la Commission d’analyse (…). D’autres difficultés, a-t-il signalé, résident aussi dans la construction des Centres intégrés PMA, certains étant surdimensionnés par rapport au nombre des habitants de la localité. » En définitive, de nombreuses interrogations et suggestions de certains membres du Comité ont trouvé des éléments de réponses, voire de satisfaction, à l’issue d'échanges fructueux, surtout passionnants. Signalons que la majorité des chantiers sont dans le domaine de l’éducation et de la santé. Il s’agit par exemple de la construction des murs des établissements scolaires, de la fourniture de tables-bancs, de la mise en place des plateaux techniques dans les hôpitaux, de la construction de centres de santé intégrés, ainsi que de la construction de bâtiments administratifs pour le personnel. Le Comité consultatif des fonds PPTE, qui contrôle le Comité de gestion des ressources PPTE, a pour objectif de réduire la pauvreté des populations ; il contrôle la gestion des ressources, conformément au budget et aux objectifs du Document sur la réduction de la pauvreté (DSRP).
Guillaume Ondzé |