Pointe-Noire : la Dynamique pour la paix du département de Pointe-Noire exige le changement de la constitution du 20 janvier 2002

Interrogé sur  les raisons de ce vœu, Érick Valtazar, président de la Dynamique pour la paix du département de Pointe-Noire a expliqué que la Constitution du 20 janvier 2002 n’était qu’une constitution postconflit dont les objectifs sont aujourd’hui atteints. Elle a eu quelques mérites, comme la restauration de la paix, et a progressivement redonné une assise aux institutions, relancé le processus démocratique et favorisé la construction du pays.

 « Désormais, les nombreux défis liés à l’aspiration du pays, à savoir  son industrialisation, sa modernisation, son émergence et son développement, exigent un autre cadre constitutionnel. Si cette constitution a été élaborée pour le bien être des citoyens, c’est pour le mieux-être que celle-ci mérite d’être changée, à cause de certaines faiblesses dont elle est porteuse, qui peuvent rendre inaccessibles d’importants objectifs de développement du Congo », a-t-il déclaré.

En effet, lisant le message de l’Association des jeunes ressortissant du département du Niari résidant à Pointe-Noire, Claudia Ndzaba, secrétaire général de cette association, a indiqué : « La voix du peuple est celle de Dieu, elle s’est fait entendre et continue de se faire entendre. Le souverain primaire parle sans tabou et attend du président de la République, son excellence Denis Sassou-N'Guesso, son mandataire principal, qu’il mette en œuvre la procédure  référendaire qui doit aboutir au changement de la Constitution du 20 janvier 2002. »

Rappelons que ce changement de la Constitution du 20 janvier 2002 est prôné depuis plusieurs mois par les membres de la Dynamique pour la paix et les ressortissants du département  du Niari à l’occasion de plusieurs manifestations publiques qui ont eu lieu à Dolisie, Makabana, Brazzaville et Pointe-Noire. « Je prends donc acte de votre ferme résolution et m’engage à mon tour à la transmette fidèlement au président d’honneur de la Dynamique pour la paix, le ministre Pierre Mabiala », s’est exprimé Auguste Ouakando.