Pdarp : quelques pistes à explorer pour réussir le nouveau projet

Pour tenter de rattraper les quelques manquements constatés durant les années d’exécution du Pdarp, l’équipe de coordination a initié le 5 juillet dernier à Brazzaville un atelier d’échanges sur le rapport d’achèvement du projet commun Congo/Banque mondiale.  

La rencontre visait à recueillir les avis des parties prenantes, des techniciens agricoles, producteurs agricoles, pouvoirs publics et partenaires sur les réalisations du Pdarp, afin de consolider les acquis qui serviront de base au nouveau projet d'agriculture commerciale.    

En effet, les activités du projet ont permis aux agriculteurs d’augmenter sensiblement leur niveau de production : certains producteurs de manioc ont pu réaliser jusqu’à 40 tonnes à l’hectare ; des groupements de maïs appuyés par le projet ont atteint 2,5 tonnes à l’hectare, contre 0,5 tonne à l’hectare auparavant.

Les nombreux témoignages en faveur des réalisations du Pdarp ont permis de mesurer l’impact de ce projet agricole. Nombreux sont les intervenants qui ont aussi pris la parole pour déplorer l’absence de communication, le faible niveau de participation des producteurs locaux et les difficultés d'accès aux aliments de bétail.

« Le Pdarp a eu des débuts très difficiles du fait entre autres de l’apprentissage de ses animateurs et des difficultés du gouvernement à assurer le paiement des fonds de contrepartie », a reconnu Michel Elenga, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture.

S’ajoutent des retards dans la livraison des travaux et services par les entreprises adjudicatrices des marchés et des changements d’activité par certains promoteurs de microprojets après le versement des premières tranches de financement.    

Signalons que le Pdarp a été le fruit de deux accords de financement, dont l’un signé le 6 novembre 2007, pour le projet initial d’un montant de 40 millions de dollars, et un autre signé en février 2014 sous la forme d’un financement additionnel de 10,5 millions de dollars.