Parution: Giresse Akono Gantsui publie « L’Audit Interne : Médecine des entreprises et des organisations »

Jeudi 7 Janvier 2016 - 18:28

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Dans cet ouvrage, Giresse Akono Gantsui, démontre que l'audit interne reste un élément essentiel pour la bonne santé de l’entreprise. Il parle des fondamentaux de l'audit interne de manière générale, tout en prouvant aux yeux du monde que les congolais aussi peuvent bien faire. Dans cette interview qu'il a accordée aux quotidien Les Dépêches de Brazzaville, le jeune auteur congolais parle du succès que son œuvre connait actuellement au plan mondial.

Les Dépêches de Brazzaville : Pouvez-vous vous présenter ?

Giresse Akono Gantsui : Je suis écrivain, diplômé en sciences de gestion de l’Université Marien Ngouabi et titulaire d’un diplôme supérieur en audit interne, décroché à l’école de Banque de BGFI BBS du Gabon. Je suis membre actif de l'Institut international américain (IIA), et Consultant Internationale en management et Représentant Afrique-Caraîbes-Pacifiques du cabinet internationale d'audit « Docteur Audit ».

DB : Vous venez de publier un ouvrage, de quoi parlez-vous dans cette œuvre ?

GAG : L’ouvrage parle de l’audit interne, qui est essentiel à la bonne santé d’une entreprise. Il est aussi considéré à juste titre comme la médecine des entreprises et organisations. Dans un premier temps, nous parlons des principes fondamentaux de l’audit en général et de l’audit interne en particulier. Ensuite nous illustrons avec autant d’humour que de sérieux, l’aspect « médicinal » de cette activité dont la rigueur et l’indépendance garantissent la survie et la pérennité à toutes les entreprises qui s’y adonnent. Illustré de nombreux graphiques et exemples, cet essai didactique lève avec minutie le voile sur un aspect souvent méconnu de la vie d’une entreprise. Cet ouvrage met aussi en évidence, le fait qu’une entreprise peut subsister aussi longtemps que possible, en faisant rupture avec la théorie traditionnelle du cycle d’évolution de l’entreprise. Cette théorie a été défendue par certains auteurs de renom tels que Henry Fayol et bien d’autres. Nous nous sommes démarqués de cette conception à travers une étude empirique que nous avons menée sur le comportement de certaines entreprises partant des années 1800 à nos jours. Ce livre résume pratiquement les conclusions de la théorie que nous soutenons quant à l’évolution des entreprises. Cette œuvre est donc à la fois un guide qui sensibilise les dirigeants et managers aux « maladies organisationnelles » et un manuel d’apprentissage pour les étudiants, les auditeurs débutants ainsi que toutes les équipes d’auditeurs en activités.

Les DB : Aviez-vous déjà été primé ou reconnu pour cette œuvre ?

G.A.G : Bien entendu. Grâce de cet ouvrage, certains grands magazines, l’instar de Business Worldwide et Bestof Management ont fait une sorte d’émulation sur leurs pages Facebook où ils nous ont placé dans le top 5 au classement mondial du GRAM (Greatest Revolutionary Author in Management), notamment dans la rubrique World Ranking. Pour sa part, le magazine Economic Innova a classé cet ouvrage comme la meilleure œuvre de management de la décennie, dans leur rubrique World ranking Best Management Book of the Decade. Nous pensons donc que ce mérite est dû au caractère innovant de l’ouvrage mais aussi et surtout aux nouvelles expressions qui y sont utilisées, parmi lesquelles la médecine organisationnelle ou plutôt qu’une entreprise pouvait contracter une maladie « organisationnelle ». Il faut signaler également que le parallélisme établi entre la maladie cancer et la corruption que nous qualifions en terme technique de cancer organisationnel et bien d’autres pathologies.

Les DB : Quel sentiment vous anime présentement face à ce succès ?

G.A.G : Effectivement, un sentiment de modestie, pour avoir franchi un pas en avant dans notre lutte pour la reconnaissance du potentiel des Congolais, voire des Africains. Parce que beaucoup de nos confrères scientifiques qui mériteraient le prix Nobel n’ont pu l’obtenir en raison de certaines considérations raciales. A ce sujet, nous voulons prouver à tous ceux qui, comme Emmanuel Kant, pensent à tort que le noir ne peut être intelligent, que l’Intelligence n’a pas de couleur. Elle n’est pas que l’apanage de l’occident.

Les DB : Combien d’ouvrages aviez-vous déjà publiés ?

G.A.G : Habituellement nous écrivons en langue anglaise. Dans cette langue, nous avons déjà publié quelques articles parmi lesquels Gender security, Human security in Africa sur Project-Syndicate (association des plus grands théoriciens de l'économie et de lauréats du prix Nobel). Nous avouons que c’est par patriotisme et amour pour le Congo, que nous avons édité cet ouvrage en français, malgré qu’il ait été conçu en anglais. Nous osons espérer qu’il contribuera à améliorer le climat des affaires au Congo.

Les DB : Aviez-vous d’autres ouvrages en chantier ?

G.A.G : Les ouvrages en chantier, oui il y en a. Actuellement nous sommes en train de formaliser la théorie sur le déclic factoriel. Un titre qui nous permettra d’expliquer les modalités du déclenchement génie intellectuel, à travers la pyramide factorielle que nous avons, en travaillant sur certaines théories d’Albert Einstein dont la relativité. Cet ouvrage qui sera peut-être subdivisé en deux ou trois tomes, constitue une réponse que nous apportons à Emmanuel Kant. Il mettra en lumière le génie africain.

propos receuillis par Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Photo Giresse Akono Gantsui (photo adiac)

Notification: 

Non