Partenariat: l' Angola en quête des investisseurs italiens dans le secteur de la pêche

Vendredi 18 Mars 2016 - 15:30

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Une délégation angolaise séjourne dans la région des Marches à la recherche d’investisseurs italiens intéressés dans la pêche et l’aquaculture.

La délégation angolaise est arrivée samedi dernier dans la région des Marches, au centre-nord  de l’Italie. Sa composition montre le sérieux avec lequel elle veut mener une mission présentée comme d’importance. Et les étapes à parcourir prouvent à suffisance que les Angolais veulent conclure des accords vitaux de partenariat. Rovigo, Chioggia, San Benedetto del Tronto et, enfin, la capitale de la région, Ancône vont voir arriver les officiels angolais en recherche. Puis, ce seront les villes de Mazzara del Vallo et de Trapani.

Partout, il s’agira de présenter l’Angola sous ses meilleurs atours et sur les opportunités d’affaire qui demeurent, malgré le contre-coup inféré ces jours derniers par la baisse du prix du pétrole dont Luanda est  l'un des producteurs majeurs en Afrique. La mission en Italie se fait en partenariat avec la fédération italienne de pêche, la Federpesca et le soutien du ministère de l’Economie à Rome. Elle est dans la continuité de l’état d’esprit avec lequel le Premier ministre italien, Matteo Renzi, effectua sa première tournée africaine en juillet 2014, l’Angola étant avec le Mozambique et le Congo-Brazzaville l’un des pays visités.

Dans les localités qu’elle visite ou va visiter, toutes situées, pour la plupart en bordure de mer, la délégation angolaise visite des pêcheries, des coopératives de pêche et des industries œuvrant avec ou pour ce secteur. Projets d’aquaculture, de transformation et de conservation du poisson et des ressources halieutiques : tout intéresse les Angolais qui veulent donner un coup de fouet résolu à un secteur dont ils vivent, mais dont l’activité est jusqu’ici artisanale.

A Ancône, les Angolais ont été fortement impressionnés par le travail de l’Institut des sciences de la Mer qui relève du CNR, le Centre national de recherche dont ils veulent s’inspirer.  Les officiels qui n’hésitent pas, au besoin à mouiller la chemise, se sont  immergés dans le marché au poisson de la ville, avant d’avoir un colloque jugé fructueux avec les responsables des structures de pèche au conseil régional. Ils ont réaffirmé le besoin criard de leur pays pour un partenariat commercial, industriel et technique pour moderniser la filière angolaise de la pêche.

Lucien Mpama

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