Paris : au cœur des Victoires de la musique 2014 avec Edwige-Laure Mombouli

Samedi 1 Mars 2014 - 2:19

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Les Victoires de la musique sont la plus prestigieuse cérémonie de remise de prix musicaux en France et se tiennent chaque année. La vingt-neuvième édition de ce prix, qui s’est déroulée à Paris dans l’emblématique enceinte du Zénith le 14 février 2014, a vu le triomphe de l’artiste d’origine rwandaise Stromae, sacré meilleur interprète masculin, meilleur album et meilleur clip de l’année
 

La Congolaise Edwige-Laure Mombouli, et sa société Wecare GCM, était présente au milieu des artistes sur la backstage du Zénith de Paris, avec sa « GiftRoom », un espace à l’atmosphère chaleureuse et glamour spécialement dédié aux artistes, avec des marques prestigieuses (Dior, Yves Saint-Laurent, Clinique, Fauchon, Monster, Sony, etc.) qui se sont associées à Wecare pour célébrer et remercier les artistes de la scène musicale française.

Les Dépêches de Brazzaville : Edwige-Laure, vous êtes coutumière de ce genre de cérémonies : NRJ Music Awards, Festival de télévision de Monte-Carlo, etc. Quelle est la différence entre tous ces évènements ?
Edwige-Laure Mombouli : Je dirai que la différence réside principalement dans la spécificité artistique de l’événement, et cela qu’il soit musical, cinématographique ou autre. L’important est de faire rêver, de respecter l’intégrité artistique des artistes et organiser le tout de façon rigoureuse.

C’est aujourd’hui la vingt-neuvième édition. Qu’est-ce qui vous a marquée ?
Le renouvellement de la scène française est phénoménal. Tout en écoutant avec plaisir des artistes comme Vanessa Paradis, dont le talent n’est plus à démontrer, cette vingt-neuvième édition a permis de constater que la french touch a un long avenir devant elle, et cela fait plaisir. La diversité des talents, des genres démontre la richesse de nos artistes, des Shakaponk à Christine and the Queen en passant par Lilly Wood and the Prick featuring Diziz la Peste, Ibrahim Malouf, Christophe Maé. Ce fut un festival de talent, d’énergie, de créativité et de rythme. Mais le moment le plus magistral a été la performance de Stromae, the Artist ! Quel génie !

Trois questions à Gilles Desangles, directeur général des Victoires de la musique
Les Dépêches de Brazzaville : Êtes-vous content de la sélection de cette année ?
Gilles Desangles : Je suis toujours content des sélections qui disent quelque chose de l’état de la création en France. Les meilleurs représentants de chaque genre musical : artiste masculin ou féminin, rock, électro, musique du monde… Toutes ces catégories représentent bien ce qu’est la scène artistique en France.
Les musiques du monde sont représentées aux Victoires de la musique. Est-ce important pour vous ?
Nous tenons à la francophonie. Le français, cette langue commune est très importante. C’est dans notre ADN de tout faire pour développer la francophonie.
La musique française s’inspire aussi des musiques du monde. Quel est votre regard sur cela ?
Il y a toujours eu des artistes qui sont venus irriguer la musique française. Celle-ci s’est approprié des musiques qui viennent du monde entier sans les déformer. L’exemple significatif est celui de la musique cubaine : là où les Américains ajoutent des guitares saturées, les Français ont su profiter de cette musique telle qu’elle est. Il y a un enthousiasme, une envie de partager, une certaine idée de l’autre, l’envie d’entreprendre et de communiquer que l’on retrouve chez les artistes français.

Geneviève Nabatelamio