Paix sociale : le comité de suivi s'en préoccupe

Une délégation du Comité de suivi de la Convention pour la paix et la reconstruction du Congo, conduite par son commissaire général, Marius Mouambenga, est allée faire part à la chambre haute du Parlement de sa préoccupation sur les questions qui menacent la paix sociale dans le pays. Parmi les sujets évoqués, il y a eu la crise du Pool, les retards de salaire des travailleurs, la cessation de paiement des pensions des retraités depuis bientôt une année, etc. 

Ce Comité a, par ailleurs, émis le souhait de voir se multiplier ce genre de rencontre avec d’autres acteurs en charge de ces questions de paix pour que celle-ci soit préservée. « Nous nous sommes retrouvés afin d’échanger sur ces questions de manière générale et surtout sur ce qui peut constituer un handicap à la paix dans notre pays », a déclaré Marius Mouambenga.

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a pris acte de ces préoccupations. Répondant à ses interlocuteurs, il a indiqué: « Nous avons enregistré les préoccupations du comité de suivi qui portent sur le vécu quotidien des Congolais », avant de rappeler qu’il y a de cela trois jours, son institution a reçu une délégation du Haut conseil des sages du Congo qui lui a fait part des mêmes préoccupations. Pour lui, cette démarche constitue une interpellation.

Le Sénat, a poursuivi Pierre Ngolo, est disposé à établir une relation de confiance, un véritable partenariat avec toutes les structures concernées par cette épineuse situation afin d’en débattre. « Autant la situation du Pool vous préoccupe, autant la paix sociale vous préoccupe, autant elle nous préoccupe, nous Sénat. Cette question sociale était au centre de la séance des questions orales avec débat au Sénat. Nous allons demander aux citoyens de nous faire confiance », a conclu le président du Sénat.