Opposition politique : Olenghankoy bascule dans la clandestinité

Le président du parti politique Forces novatrices pour l’union et la solidarité (Fonus), Joseph Olenghankoy, figure visiblement parmi les personnalités politiques de l’opposition impliquées dans les évènements des 19 et 20 septembre 2016 selon le procureur général de la République. Celles-ci sont traquées par la police et les services de sécurité afin d’être arrêtés. Et l’on apprendrait que Joseph Olenghankoy serait une cible de choix.

Selon des sources proches des Fonus, une réunion secrète aurait été organisée récemment au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa, dans l’optique de taire les actions du Rassemblement des force acquises au changement, plate-forme politique de l’opposition au sein duquel le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social, Étienne Tshisekedi, joue le rôle de président du comité des sages. L’un des sages du Rassemblement, Olenghankoy y fait aussi office de responsable de la cellule de coordination des opérations.

Fort de son expérience dans l’organisation des actions de désobéissance civile et des manifestations populaires (comme les villes mortes, les marches pacifiques et les meetings publics), il serait donc la cible  des tenants de cette rencontre aux allures d’une messe noire qui aurait réuni les dignitaires de la majorité et quelques personnalités de l’opposition ayant pris part au dialogue national. La stratégie serait de mettre Olenghankoy à l’ombre et ainsi réduire au mieux les actions du Rassemblement. Ce dernier se sentant en danger aurait basculé dans la clandestinité, sans pour autant abdiquer.