Notation : forte pression sur la RDC

Dans son analyse, Standard & Poor's a épinglé des développements plutôt inquiétants pour la RDC. D'abord, l'agence américaine a mis en exergue l'accroissement des vulnérabilités vis-à-vis de l'extérieur. Elle a noté que les réserves de change se situent à un niveau très faible, à peine 1,2 milliard de dollars américainS (environ un mois de paiements courants). Ensuite, il y a les déficits des comptes courants qui se creusent avec la contraction des prix des matières premières dont le cuivre qui participe à la rentrée des devises étrangères en RDC. Enfin, Standard & Poor's a exprimé des préoccupations par les perspectives politiques à haut risque avec les possibles mouvements de contestation par l'opposition. Selon Standard & Poor's, il se pose un vrai problème de financement du scrutin en raison, d'une part, des sources limitées du gouvernement congolais et, d'autre part, de la réticense des bailleurs de fonds à apporter l'appui financier nécessaire. 

À en croire la Banque centrale du Congo, les perspectives économiques de la RDC ne vont pas s'améliorer significativement au courant de l'année 2016. Comme impact sur la conjoncture nationale, cette situation va contribuer à rendre les chefs d'entreprise moins confiants par rapport aux investissements en RDC (indice de confiance : -4,9% en janvier 2016 contre 2,7% en décembre 2015).