Monuments de Paris : l’assaut de l’Arc de triomphe

Un séjour à Paris ne peut être qualifié de réussi si vous ne trouviez pas l’occasion de marcher sur les Champs-Elysées, la prestigieuse avenue de la capitale où trône l’un des monuments de France, l’Arc de triomphe, dont la richesse de son histoire lui donne un attrait particulier, notamment pour les touristes.

Il est 10h 56 mn un mardi, nous y débouchons, à partir de la ligne 1 du Métro, à la station Champs-Elysées-Clémenceau. Paris vient de se réveiller dans la grisaille matinale de l’hiver et la grande avenue commence à grouiller de monde. Les commerces ouvrent le long des deux bords de l’axe routier et la circulation de plus en plus dense, rythmée par les feux de signalisation. D’un bout à l’autre, on aperçoit au loin la Roue de Paris et l’Arc de triomphe, situé sur la place de l’Etoile.

Autour de ce monument, le plus grand arc du monde construit en 1806, afflue un nombre important de visiteurs, toutes nationalités confondues, résidents et touristes. Les flashs des appareils photos crépitent ici, des caméras tournent là-bas et certains utilisent même leurs téléphones pour immortaliser ce moment.

Aminata Touré, que nous avons rencontrée sur l’esplanade de l’Arc, est une Sénégalaise vivant en Espagne et de passage à Paris pour visiter des proches et régler une affaire administrative à l’ambassade de son pays. Aminata, qui n’est pas à sa première visite, décide de passer son temps libre à l’Arc de triomphe, se trouvant non loin de la représentation diplomatique. « Je suis venue une fois, mais j’étais petite et ça n’a pas le même regard », confie-t-elle.

C’est sous l’Arc que se trouve la tombe du soldat inconnu, dont la flamme est ravivée tous les soirs à 18h 30. Aminata dit avoir de l’estime pour tous ceux qui luttent pour une cause humaine, pour la liberté. Elle dit avoir entendu parlé des Africains qui ont participé à la grande guerre. « On m’a parlé des Tunisiens, Algériens, Marocains mais pas de l’Afrique noire et je regarde », soutient-elle, les yeux rivés sur les noms affichés au pied de l’Arc.

En sortant du passage d’accès sous terrain à l’Arc, nous croisons Oudjiden Lhocine. « J’attache beaucoup d’importance à la tombe du soldat inconnu étant donné que des Africains ont combattu pour la liberté sous la bannière de la France en 1944. », avoue-t-il.

Cet immigré algérien dit ne manquer aucune occasion de visiter les monuments de la ville. Pour lui, les Champs-Elysées avec l’Arc de triomphe demeurent parmi les bels endroits de Paris. Connaissant mieux la ville depuis quarante-sept ans, il conseille de visiter le Trocadéro, Saint-Michel et la Tour Eiffel, entre autres.