Modification de la Constitution : l’UDPS salue la position américaine exprimée par John KerrySamedi 10 Mai 2014 - 14:56 Ce parti politique considère le respect de la Constitution prôné par le secrétaire d’État américain comme l’essence même de sa lutte politique pacifique et non violente menée depuis plus de trente ans. Réagissant à la dernière visite en RDC du secrétaire d’État américain, John Kerry, l’UDPS a, dans un communiqué publié le 8 mai et signé par son secrétaire général Bruno Mavungu, déclaré prendre acte de la position exprimée par l’officiel américain sur le processus électoral en RDC. Ce parti de l’opposition a vivement salué le message dont a été porteur John Kerry enjoignant Joseph Kabila à respecter la Constitution. Pour le parti d’Étienne Tshisekedi, les États-Unis d’Amérique ont, par l’entremise de leur diplomate, rejoint le peuple congolais dans sa détermination à instaurer un État de droit et de démocratie en RDC. L’UDPS a clairement exprimé sa satisfaction par rapport à cette position américaine d’autant que c’est l’essence même de sa lutte politique pacifique et non violente menée depuis plus de trente ans. Néanmoins le parti d’Étienne Tshisekedi émet un bémol préférant se garder de tout triomphalisme étant entendu que ce n’est pas la première fois que les puissances démocratiques fassent de telles déclarations, lesquelles déclarations ne sont jamais suivies d’effets. L’UDPS constate, en effet, que c’est depuis le 28 novembre que la RDC est à nouveau plongée dans une grave crise de légitimité émaillée de violations flagrantes et extrêmement graves des droits humains ayant émaillé le processus électoral de 2011, lesquelles violations sont restées impunies. « Il est illusoire d’aller à des futures élections libres, transparentes et démocratiques tant que les crimes ayant émaillé les processus électoraux précédents ainsi que les personnes compromises dans ces crimes restent impunies », peut-on lire dans le communiqué. Au-delà de sa réaction au séjour en RDC de John Kerry, l’UDPS a réaffirmé son engagement à continuer à militer pour le rétablissement de la vérité des urnes, un crédo qui n’a jamais quitté l’univers mental des membres de ce parti politique. En effet, pour la première force politique de l’opposition, le règlement de ce qu’elle a toujours considéré comme un hold-up électoral, allusion faite au scrutin de 2011, devrait passer préalablement « par l’établissement de son leader, Étienne Tshisekedi wa Mulumba, dans ses fonctions de président de la RDC ». Alain Diasso Légendes et crédits photo :Étienne Tshisekedi wa Mulumba |