Ministère des Sports : 2014 consacré à la préparation technique des Jeux africains de 2015

Le ministre des Sports et de l’Éducation physique a défini les priorités de 2014, le 20 janvier lors de la cérémonie des vœux avec les cadres du ministère et les responsables des fédérations sportives nationales. « 2015 est un rendez-vous majeur pour notre pays et pour notre sport. C’est ce qui justifie qu’en 2014, nous allons consacrer toute notre énergie, toutes nos compétences communes pour la consolidation du travail engagé sur le triple plan, institutionnel, infrastructurel et technique », a souligné Léon Alfred Opimbat. Selon lui, le Parlement a adopté un budget substantiel qui prend en compte les exigences de la préparation des athlètes et encadreurs techniques.

Un Comité préparatoire des athlètes et encadreurs techniques congolais aux 11^es Jeux africains de Brazzaville 2015 (Conapre) composé des cadres du Comité national olympique et sportif congolais et des responsables des fédérations sportives nationales a été mis en place. Il a pour mission d’organiser une cohérence dans les programmes de préparation et un mécanisme de suivi–évaluation de ces programmes. Le ministre a souhaité que toutes les fédérations sportives nationales présentent un programme de préparation des Diables rouges pour les différentes compétitions des Jeux africains, tenant compte des exigences liées à la catégorisation olympique.

Corriger les faiblesses de l’an dernier

Le programme d’activités de l’année écoulée prévoyait pourtant le renforcement des acquis dans les différentes disciplines sportives afin de rehausser le niveau technique des sportifs congolais. L’année 2013 étant passée, les fédérations sportives nationales n’ont pas trouvé les ressources nécessaires pour entamer la préparation technique de la compétition de 2015. Les raisons sont multiples. Des fédérations en manque de matériel attendent toujours l’aide du gouvernement pour dédouaner leur matériel, don de leurs partenaires. Certaines d'entre elles ont brillé par un manque d’initiatives en organisant aucune compétition durant l'année dernière. Certaines structures ont toutefois organisé leur compétitions nationales avec les moyens du bord. D’autres en revanche n’ont pas pu participer aux compétitions internationales parce que la ligne budgétaire du ministère était épuisée. L’Étoile du Congo n’a pas participé à la dernière compétition des clubs faute de moyens. Les dames de l’Interclub se sont battues pour éviter le forfait au Maroc. Elles sont revenues au pays avec une médaille d’argent au cou. La fédération congolaise de tennis de table a quant à elle multiplié les initiatives pour placer les pongistes en Chine pour une formation. Des initiatives qui méritent d’être appuyées par l’État. « Le financement par l’État de cette préparation qui s’inscrit dans le cadre du contrat d’objectif entre le gouvernement et les fédérations sportives nationales, ne doit pas exempter celles-ci d’initiatives visant des financements additionnels auprès des confédérations africaines et des fédérations internationales, ainsi que les sponsors de leur choix », a précisé le ministre.

Sur le plan institutionnel des Jeux africains, les choses ont visiblement avancé. Le Coja poursuivra son travail d’interface avec les partenaires africains des sports pour la mise en œuvre et le suivi du chronogramme d’activités arrêté au cours de la première réunion conjointe Union africaine-République du Congo partenaires, tenue en novembre dernier à Brazzaville. Selon le ministre, le Coja doit terminer sa structuration par la désignation des membres de son comité exécutif et des commissions spécialisées. « À ce propos, nous pouvons affirmer que toutes les consultations y afférentes sont déjà faites et que l’information du choix des principaux cadres devant animer la direction générale et le secrétariat des jeux est déjà portée au plus haut niveau. Les textes y relatifs seront disponibles fin janvier », a commenté Léon Alfred Opimbat, assurant que le siège de Coja sera érigé dans un délai de deux mois au complexe sportif Alphonse-Massamba-Débat.

Sur le plan des infrastructures, le gouvernement de la République va s’atteler au suivi de la construction et de la réhabilitation des infrastructures modernes, en tenant compte aussi bien des  standards internationaux nécessaires à leur homologation par les instances sportives nationales, des délais de livraison, que des recommandations prescrites par les experts à l’occasion de la première réunion conjointe. « Le village des Jeux doit obéir aux mêmes contraintes », a indiqué Léon Alfred Opimbat.