Mines solides : une société sud-africaine s’engage à exploiter la potasse dans le Kouilou

Mardi 2 Février 2016 - 17:54

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Les dernières études de faisabilité qui permettront le lancement officiel de ce projet, vont démarrer incessamment. D’après David Hathorn, chef de la délégation de cette société dénommée Sintoukola Potash, interrogé le 02 février, au termes d’une séance de travail avec le ministre des Mines et de la géologie, Pierre Oba, à termes, ce projet pourra générer plus de 3000 emplois directs.

Les responsables de cette société sud-africaine ont tenu à rencontrer en premier lieu, le ministre des Mines et de la géologie, pour lui présenter le projet, ainsi que les modalités de démarrage de ce dernier, qui sera développé dans le département du Kouilou, précisément dans le district de Hinda. « Nous sommes très contents aujourd’hui de rencontrer le ministre des Mines et de la géologie, qui nous a réitéré son soutien au projet. Nous allons accélérer la stratégie de mise en œuvre du projet Sintoukola Potash, avec pour objectif la construction des infrastructures utiles pour mi 2017 », précise le chef de délégation de la société Sintoukola Patash, David Hathorn.

Selon le planning de la société, le projet démarre réellement cette année, avec les toutes dernières études de faisabilité, qui se réaliseront avec l’aide d’un consortium d’entreprises de construction. Le projet prendra sa vitesse de croisière à partir de 2017 en vue de préparer les premières productions qui interviendront à partir de 2018. « Nos partenaires sont venus nous donner l’assurance qu’ils ont beaucoup d’enthousiasme pour maintenir ce projet en marche, donc ensemble nous gardons bon espoir. Ils nous ont surtout rassuré qu’ils vont démarrer avec les travaux dès maintenant afin qu’à partir de 2017, la construction proprement dite des usines démarre et que la production soit effective à partir de 2018, donc nous sommes confiants », précise le ministre Pierre Oba.

A termes, le projet va générer plus de 3000 emplois directs dont 2000 pendant la phase de construction et environ 1000 autres, pendant la première phase d’exploitation qui durera 25 ans. Des milliers d’autres emplois pourront être créés, au fur et à mesure que la production augmentera sur l’ensemble du bassin.

Firmin Oyé

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