Mines : où en est le Congo avec le processus de kimberley ?Lundi 9 Novembre 2015 - 18:00 Une délégation namibienne, membre du processus de certification des diamants dit « processus de Kimberley » séjourne à Brazzaville pour une revue. Enjeux de la mission : comment le Congo adapte ce processus et comment apporter une assistance technique et améliorer le savoir-faire congolais. « Nous sommes venus pour accroître la crédibilité du processus de Kimberley et voir comment le Congo l'implémente », a indiqué la chef de délégation namibienne, Mina Auene-Gahutu, à l’issue d’une séance de travail qu’elle a eue, le 9 novembre, avec le superviseur dudit processus en République du Congo. Pour elle, « on a encore tout un programme à parcourir. » Précision : « C’est sur la base des informations reçues que mon équipe pourra apporter quelques conseils même si le gouvernement congolais est engagé à travailler selon les règles définies. » Expliquant l’importance de la mission de ces experts, le superviseur du processus de Kimberley au Congo, Djama Louis Marie, a rappelé les engagements du Congo. « On ira à l’intérieur du pays regarder comment les artisans travaillent pour ressortir le diamant du sous-sol congolais ». Lancé en janvier 2003 par des pays africains afin de développer une procédure de certification internationale de diamants bruts, le processus de Kimberley vise à empêcher que les pierres provenant des zones de conflit atteignent les marchés officiels. Le processus impose aux adhérents d'exporter leurs diamants bruts dans des containers scellés et de fournir des certificats authentifiant leur provenance. Il est également question d'assurer la traçabilité de tous les diamants par l'instauration des registres d'achat et d'exportation. Retiré du processus pendant la crise politique de 1997, le Congo a réintégré cette organisation en 2008. Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Les experts lors de la réunion Notification:Non |