Matteo Renzi viendra encore en Afrique en février

Le premier ministre italien Matteo Renzi ne se satisfait pas d’être le premier des Premiers ministres italiens en titre à avoir visité l’Afrique (hors siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, Ethiopie). Il est aussi de fait l’homme d’Etat italien qui multiplie les signes d’une confiance résolue dans le futur de l’Afrique sur lequel il mise et fonde une partie non indifférente de sa coopération internationale. Il affirme ouvertement que le futur, notamment énergétique. de l’Italie pour les prochaines 50 années, passe par le continent.

Pour la première visite en Afrique noire d’un officiel italien de ce rang, M. Renzi avait visité en juillet 2014 le Mozambique, le Congo-Brazzaville et l’Angola. En juillet dernier, il est revenu pour une deuxième fois en Afrique, au Kenya et en Ethiopie. Et pour la troisième visite africaine en février prochain, le Premier ministre a choisi le Ghana. Comme à chaque fois, la visite a été préparée sur le terrain par son vice-ministre du développement économique Carlo Calenda. Et comme lors des deux précédentes visites aussi, il sera accompagné d’une forte délégation d’entrepreneurs et d’industriels italiens.

Ainsi à Accra la semaine dernière, Carlo Calenda a annoncé que le 15 février prochain M. Renzi visitera le Ghana en compagnie d’une délégation d’entrepreneurs intéressés dans le commerce avec l’Afrique sub-saharienne. « Les points essentiels sur lesquels se focalisera l’action économico-commerciale italienne (au Ghana) seront les secteurs de l’énergie dans les domaines aussi bien de la production que de la distribution du pétrole et du gaz, et dans les voies ferrées ».

À signaler que la société italienne ENI, implantée au Ghana, a récemment annoncé des perspectives gazières très prometteuses. Durant sa visite au Ghana la semaine passée, Carlo Calenda a eu des entretiens fructueux avec différents ministres ghanéens. Il a été reçu par le vice-président Kwesi Amisah Arthur et conforté les relations bilatérales. Il a fait part d’une coopération multisectorielle qui annonce des lendemains de confiance dans ce partenariat « gagnant-gagnant » que l’Italie s’enorgueillit d’entretenir avec l’Afrique.