Lutte contre la corruption : les pays africains en quête d'une vision commune

Organisée sur le thème « L’exploration des nouvelles tendances dans la lutte contre la corruption », cette rencontre vise également à évaluer la mise en œuvre du plan stratégique de lutte contre la corruption de 2014-2018, adopté lors de la première assemblée générale de ladite association, tenue en 2013, à Accra, au Ghana.

Ouvrant les travaux de ces assises, le Premier ministre de la République du Congo, Clément Mouamba, a indiqué que la corruption est devenue une forme de menace à la stabilité socio-économique et culturelle des Etats. A cet effet, il a invité les participants à proposer des stratégies qui permettront aux pays membres de cette association d’être plus efficaces dans cette lutte.

Le président de l’Observatoire anti-corruption du Congo, Emmanuel Olita, a, pour sa part, appelé les autres pays à payer régulièrement leurs cotisations statutaires afin de permettre à cette institution d’intensifier son combat contre la fraude.

« A l’allure où vont les choses, il faut craindre qu’avec le temps la corruption devienne une situation normale et l’honnêteté un délit. Nous savons que notre mission est noble et très difficile, mais pas impossible », a déclaré Emmanuel Olita.

Créée en septembre 2013, l’AAACA a pour mission de promouvoir et faciliter la coopération mutuelle entre les Etats pour prévenir, détecter, enquêter, recueillir et fournir des preuves pour des procédures contre la corruption. Elle vise aussi à rassembler les autorités chargées de lutter contre ce fléau dans la préservation et la riposte.

Signalons que dans l'intention de lutter contre la corruption le Congo  a créé plusieurs agences, notamment l'Observatoire anti-corruption et l'Agence nationale d'investigation financière.