Ligue des champions/demi-finale : Mazembe s’incline face à El Merreikh à Khartoum

Le TP Mazembe de Lubumbashi a été battu, le 26 septembre, à Khartoum, par la formation d’El Merreikh du Soudan, par un but à deux, en match aller de demi-finale de la Ligue des champions d’Afrique. L’entraîneur Patrice Carteron a aligné son équipe type pour cette rencontre avec Robert Kidiaba dans les perches, Joël Kimwaki et le Malien Salif Coulibaly dans l’axe de la défense. Kasusula et le Ghanéen Frimpong ont respectivement occupés les flancs gauche et droit. Le trio du milieu de terrain s’est composé du Malien Diarra, du Ghanéen Daniel Adjei et du Zambien Rainford Kalaba. En attaque, on a retrouvé le Malien Traoré, le Tanzanien Mbwana Ali Samatta et l’Ivoirien Roger Claver Assalé.

Les deux équipes ont débuté la partie presque sans le temps d’observation. Mais c’est à la 42^e minute que les joueurs de Diego Garzito, ancien entraîneur de Mazembe lors de double sacre africain en 2009 et 2010 et actuellement au club soudanais, ont trouvé la faille dans la défense des Corbeaux de Lubumbashi à la 42^e minute par le Ghanéen Francis Coffie. À la fin de la première période, le club soudanais disposait donc d’une avance d’un but à zéro au tableau d’affichage. Au retour des vestiaires, après un discours certainement mobilisateur du coach Patrick Carteron, Mazembe a tenté de mettre de la pression sur son adversaire. Et à la 75^e minute, le Tanzanien Thomas Ulimwengu, monté à la place du Zambien Rainford Kalaba, une minute auparavant, a égalisé pour les joueurs de Lubumbashi. Mais El Merriekh a eu un sursaut d’orgueil devant son public de Khartoum a inscrit le but de la victoire à la 80^e minute par Bakri, en position litigieuse mais pas du tout signalé par l’arbitre de la partie.

Les Corbeaux sont donc passés à côté d’un résultat d’égalité en terre soudanaise. Patrice Carteron et ses joueurs sont maintenant tourné vers le match retour prévu pour le 4 octobre au stade TP Mazembe de la commune de Kamalondo à Lubumbashi. Une victoire d’un but à zéro au minimum est impérative pour accéder en finale de cette compétition, une quatrième finale en compétitions africaines (Ligue des champions et Coupe de la Confédération) en six ans.