Ligue 1 : Monaco et Marseille coincent, Ben Arfa et Paris assurent

Lundi 11 Avril 2016 - 16:30

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Monaco, corrigé 4-1 à Lille, a abandonné sa 2e place à Lyon lors de la 33e journée du Championnat de France, pendant que Nice se repositionnait au pied du podium grâce à Ben Arfa et que Paris s'imposait sereinement à Guingamp avant la Ligue des champions.

Même si Ibrahimovic, Di Maria, Cavani, Motta, Thiago Silva notamment, avaient été dispensés de déplacement, et que le PSG est déjà sacré champion de France, le club parisien a disputé à Guingamp ses 90 minutes avec application, et inscrit deux buts par Lucas Moura (55e sur penalty et 71e). Notons la présence au coup d’envoi de trois jeunes franco-congolais (de RDC) : Hervin Ongenda, Christopher Nkunku et Presnel Kipembe.

Mais tous les regards étaient déjà tournés vers mardi et le quart de finale retour de Ligue des champions face à Manchester City (2-2 à l'aller), crucial dans la saison parisienne. Avec une interrogation, Marco Verratti, et une inquiétude, Kévin Trapp.

Le premier avait été annoncé forfait par son entraîneur, mais Blanc a ensuite expliqué qu'il y avait une "petite chance" pour que Verrati soit du déplacement. Il va toutefois "falloir que des miracles se produisent" pour qu'il soit aligné mardi. En revanche, Trapp devrait a priori tenir sa place, malgré une grosse béquille reçue face à Guingamp.

Ben Arfa porte Nice, Monaco coule Hatem Ben Arfa aura tout tenté pour convaincre Didier Deschamps de l'emmener à l'Euro. Une semaine après un joli numéro de soliste au Parc des Princes, le génial dribbleur a enchaîné avec ses 14e, 15e et 16e buts de la saison face à Rennes, revenant à hauteur d'Alexandre Lacazette à la 2e place du classement des buteurs.

"La liste des 23 sera donnée le 12 mai. Je vais tout donner pour mon équipe et pour la sélection, a déclaré le joueur de 29 ans. Vous verrez, jusqu'au bout, je serai là". C'est sans doute ce qu'espère Nice, qui grâce à ce triplé, double son adversaire de dimanche pour se repositionner au pied du podium, à deux longueurs de Lyon et Monaco.

Les premiers, vainqueurs vendredi 2-0 à Montpellier, avaient dépossédé Monaco de sa 2e place, alors que le club de la Principauté était le dauphin du PSG depuis janvier. Et les Monégasques ont été incapables de répondre à cette offensive lyonnaise à Lille, où ils ont même reçu une correction (4-1).

Lille a enchaîné un 5e succès consécutif et pointe désormais en 7e position. De quoi rêver encore à l'Europe pour des Lillois qui ont longtemps flirté avec la zone de relégation.

Au Stade Vélodrome, dimanche soir, il flottait un parfum insurrectionnel lors du match de clôture entre deux équipes terriblement décevantes cette saison, Marseille et Bordeaux.

Les supporteurs de l'OM ont rivalisé de banderoles tantôt drôles, tantôt franchement mysogynes ("Retourne à ton vrai métier, femme au foyer", adressé à l'actionnaire du club Margarita Louis-Dreyfus), des explosions de pétards ont retenti régulièrement, et les CRS ont été déployés en fin de rencontre au pied des virages du Vélodrome.

Sur le match, les Marseillais ne méritent sans doute pas la comparaison avec les chèvres qu'avaient pris soin de dessiner certains supporteurs du Vélodrome, accompagnées par la musique de Benny Hill. Ils se sont procurés les occasions les plus franches face à des Bordelais très peu entreprenants, par Rémy Cabella (26e) ou Florian Thauvin (31e), et Benjamin Mendy et Nicolas Nkoulou se sont montrés à leur avantage en défense.

Reste que l'OM n'a toujours pas gagné depuis maintenant 9 matches en championnat -- et depuis septembre au Vélodrome en L1 -- et que, désormais 14e, il ne compte toujours que six longueurs d'avance sur le premier relégable, le Gazélec Ajaccio, tenu en échec à Angers samedi (0-0).

Camille Delourme avec AFP

Légendes et crédits photo : 

C'est un PSG rajeuni, à l'image de Presnel Kipembe, au duel avec Sankaré, qui s'est imposé au stade du Roudourou (LOIC VENANCE / AFP) Avec son triplé retentissant face à Rennes, Hatem Ben Arfa relance le débat sur sa présence à l'Euro (VALERY HACHE / AFP) Dimanche soir, le spectacle était aussi navrant en tribunes que sur le terrain: les temps sont durs à l'Olympique de Marseille (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

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