L’esprit « gagnant-gagnant » en œuvre en Angola

Lundi 21 Juillet 2014 - 10:35

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Pour l’ambassadeur d’Italie à Luanda, l’Italie et l’Angola ont tout à gagner de leur coopération multisectorielle

Les relations entre l’Angola et l’Italie sont au beau fixe. Cela est aussi dû au fait que le futur s’annonce plein de perspectives heureuses en élargissement et en consolidation. « Pour le Made in Italy, il y a tout à gagner en Angola, un pays qui a besoin de tout », estime Giorgio di Pietrogiacomo, à peine installé dans son fauteuil d’ambassadeur plénipotentiaire à Luanda. Pour lui, la vitalité de l’Angola, un pays qui se relève de longues années de guerre civile, ouvre des possibilités infinies. Cela  constitue  « un défi chaque jour plus intéressant et plus stimulant ».

L’ambassadeur trouve symboliquement significatif que « la visite de Renzi se déroule l’année où l’Italie a lancé l’initiative ItalAfrica, qui vise à diriger les projecteurs sur le continent africain par une approche nouvelle par rapport au passé » dans une perspective gagnant-gagnant. « Nous devons sortir de la vieille vision de l’Afrique. Mi-mai, c’est-à-dire longtemps avant cette visite, la presse angolaise a donné du relief à des propos de Renzi invitant à regarder l’Afrique non comme la terre d’où fuient des milliers de personnes à la recherche d’un futur meilleur, mais d’un continent où les réalités économiques sont en transformation rapide, avait-il dit faisant référence à l’Angola », ajoute l’ambassadeur.

À signaler que cette tournée africaine, Matteo Renzi la réalise aussi avec sa casquette toute nouvelle de président de tour de l’Union européenne, signe sans doute d’une volonté de rappeler que l’Europe a plus que jamais partie liée avec l’Afrique, le continent dont elle est le plus proche. Mais la géographie s’est toujours mise au service de l’histoire, surtout dans le pourtour méditerranéen. C’est pourquoi, plaide le Premier ministre italien, l’Europe devrait financer plus résolument un organe comme le Frontex, le mécanisme de surveillance aux frontières, et participer à son effort d’endiguement des flux migratoires.

Lucien Mpama